Édition du vendredi 14 septembre 2012
La question centrale de la Conférence environnementale sera celle des moyens
La Conférence environnementale organisée par le gouvernement commence aujourd’hui et durera deux jours. Axée sur la transition énergétique et la préservation de la biodiversité, elle suscite de grandes attentes.
Sur le modèle inauguré par le Grenelle de l’Environnement, la Conférence environnementale va mettre autour de la table plusieurs collèges représentatifs de la société : État, élus, organisations non gouvernementales (ONG), syndicats, professionnels. Une nouveauté par rapport au Grenelle : deux nouveaux collèges seront représentés, les parlementaires et les associations de consommateurs.
L’objectif de la Conférence est, selon la ministre de l’Écologie Delphine Batho, de fixer « des objectifs, un agenda et des moyens », ainsi que des indicateurs pour permettre une évaluation des politiques menées. Les grands sujets qui seront mis sur la table sont notamment la fiscalité écologique, les gaz de schiste, la rénovation thermique des bâtiments anciens, la question des particules fines ou des pesticides. Sur beaucoup de ces sujets, le Grenelle avait fixé des objectifs ambitieux qui sont bien loin d’être réalisés, ni même approchés. Sur les pesticides par exemple, le Grenelle avait fixé un objectif de 50% de réduction de l’usage entre 2008 et 2018. L’usage est aujourd’hui… en augmentation de 2,5%. Sur le dossier de la rénovation thermique des bâtiments, à peine 100 000 logements ont été rénovés par an, alors que le Grenelle mettait la barre à 400 000.
Les attentes sont donc immenses du côté des ONG : la conférence « permettra de juger si le gouvernement a une ambition à la hauteur des enjeux », selon Nicolas Hulot. Mais l’heure n’est pas à l’optimisme. La crise économique a fait passer les questions de développement durable au second rang des préoccupations des pouvoirs publics. L’échec relatif de la réalisation des objectifs du Grenelle vient essentiellement d’un manque de moyens, ce qui fait dire à Bruno Genty, président de France Nature Environnement, qu’il vaut mieux « moins d’engagements que lors du Grenelle, mais plus de moyens. »
Les maires, à qui il a été beaucoup demandé au moment du Grenelle, suivront certainement avec un intérêt particulier ces débats sur les moyens, qu’ils soient financiers ou techniques.
Sur le modèle inauguré par le Grenelle de l’Environnement, la Conférence environnementale va mettre autour de la table plusieurs collèges représentatifs de la société : État, élus, organisations non gouvernementales (ONG), syndicats, professionnels. Une nouveauté par rapport au Grenelle : deux nouveaux collèges seront représentés, les parlementaires et les associations de consommateurs.
L’objectif de la Conférence est, selon la ministre de l’Écologie Delphine Batho, de fixer « des objectifs, un agenda et des moyens », ainsi que des indicateurs pour permettre une évaluation des politiques menées. Les grands sujets qui seront mis sur la table sont notamment la fiscalité écologique, les gaz de schiste, la rénovation thermique des bâtiments anciens, la question des particules fines ou des pesticides. Sur beaucoup de ces sujets, le Grenelle avait fixé des objectifs ambitieux qui sont bien loin d’être réalisés, ni même approchés. Sur les pesticides par exemple, le Grenelle avait fixé un objectif de 50% de réduction de l’usage entre 2008 et 2018. L’usage est aujourd’hui… en augmentation de 2,5%. Sur le dossier de la rénovation thermique des bâtiments, à peine 100 000 logements ont été rénovés par an, alors que le Grenelle mettait la barre à 400 000.
Les attentes sont donc immenses du côté des ONG : la conférence « permettra de juger si le gouvernement a une ambition à la hauteur des enjeux », selon Nicolas Hulot. Mais l’heure n’est pas à l’optimisme. La crise économique a fait passer les questions de développement durable au second rang des préoccupations des pouvoirs publics. L’échec relatif de la réalisation des objectifs du Grenelle vient essentiellement d’un manque de moyens, ce qui fait dire à Bruno Genty, président de France Nature Environnement, qu’il vaut mieux « moins d’engagements que lors du Grenelle, mais plus de moyens. »
Les maires, à qui il a été beaucoup demandé au moment du Grenelle, suivront certainement avec un intérêt particulier ces débats sur les moyens, qu’ils soient financiers ou techniques.
Télécharger le communiqué de presse de l'AMF : http://www.amf.asso.fr/document/?DOC_N_ID=11449&TYPE_ACTU=1
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