Édition du lundi 8 juillet 2013
La Fnaut recommande la généralisation des zones 30 en ville
En ces périodes de départ en vacances, et au moment où le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a fixé l’objectif de réduction des accidents de la circulation à 2000 morts par an (7 600 décès en 2002), la Fédération nationale des associations d’usagers du transport engage une campagne pour une nouvelle réduction de la vitesse automobile, et s’attaque en particulier aux « petits » excès de vitesse.
La fédération note que la politique répressive (permis à points et radars) a fait chuter spectaculairement le nombre de tués à cause de grands excès de vitesse. Un exemple : sur les routes départementales, le nombre des accidents mortels dus à des grands excès est passé depuis 2001 de 25 à 6%. Pendant ce temps, le nombre de « petits excès de vitesse » n’a fait qu’augmenter – ils sont souvent considérés comme anodins par les automobilistes. Pourtant, ces petits excès de vitesse tuent plusieurs centaines de personnes par an.
La Fnaut recommande donc d’abord de ne pas « céder à la tentation du laxisme » et de lutter contre les petits excès avec la même fermeté que pour les grands.
Par ailleurs, elle propose de réduire la vitesse autorisée de 10 km/h hors agglomération (à 120 km/h sur autoroute, 80 km/h sur route), et surtout de généraliser l’usage des zones 30 en ville. La Fnaut rappelle qu’un choc avec un piéton à 50 km/h est mortel dans plus de 60% des cas, contre 15% à 30 km/h. La fédération ne propose pas d’abaisser la vitesse autorisée en ville de 50 à 30 km/h, mais de « systématiser la création de zones 30 », en ne laissant la vitesse à 50 que « sur les axes de liaison et les boulevards dédiés au trafic de transit ». Cette mesure aurait, pour la Fnaut, le quadruple avantage de faire diminuer le nombre d’accidents, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, le bruit et la consommation de pétrole.
La Fnaut rappelle qu’une dizaine d’agglomérations françaises ont adopté la zone 30 généralisée sans problème particulier, et que des communes comme Paris, Toulouse et Rennes ont le projet de le faire.
Voir les pages de l’association Ville 30, qui donne de nombreuses informations et exemples sur le concept de généralisation des zones 30.
La fédération note que la politique répressive (permis à points et radars) a fait chuter spectaculairement le nombre de tués à cause de grands excès de vitesse. Un exemple : sur les routes départementales, le nombre des accidents mortels dus à des grands excès est passé depuis 2001 de 25 à 6%. Pendant ce temps, le nombre de « petits excès de vitesse » n’a fait qu’augmenter – ils sont souvent considérés comme anodins par les automobilistes. Pourtant, ces petits excès de vitesse tuent plusieurs centaines de personnes par an.
La Fnaut recommande donc d’abord de ne pas « céder à la tentation du laxisme » et de lutter contre les petits excès avec la même fermeté que pour les grands.
Par ailleurs, elle propose de réduire la vitesse autorisée de 10 km/h hors agglomération (à 120 km/h sur autoroute, 80 km/h sur route), et surtout de généraliser l’usage des zones 30 en ville. La Fnaut rappelle qu’un choc avec un piéton à 50 km/h est mortel dans plus de 60% des cas, contre 15% à 30 km/h. La fédération ne propose pas d’abaisser la vitesse autorisée en ville de 50 à 30 km/h, mais de « systématiser la création de zones 30 », en ne laissant la vitesse à 50 que « sur les axes de liaison et les boulevards dédiés au trafic de transit ». Cette mesure aurait, pour la Fnaut, le quadruple avantage de faire diminuer le nombre d’accidents, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, le bruit et la consommation de pétrole.
La Fnaut rappelle qu’une dizaine d’agglomérations françaises ont adopté la zone 30 généralisée sans problème particulier, et que des communes comme Paris, Toulouse et Rennes ont le projet de le faire.
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