Édition du lundi 4 novembre 2013
La crise perdure à l'université de Guyane
La crise du pôle universitaire guyanais (PUG), qui compte plus de 2 500 étudiants, perdurait hier après une réunion en préfecture de Cayenne avec les grands élus guyanais, les représentants de l'Etat et le collectif en grève qui a rapidement claqué la porte.
Cette réunion ambitionnait de trouver une sortie de crise, après presque quatre semaines de mobilisation d'étudiants, de professeurs et d'administratifs et avant la rentrée aujourd’hui des congés de la Toussaint. Un pré-protocole d'accord avait d'ailleurs été rédigé. Mais le collectif des grévistes a brusquement quitté la salle de réunion 30 minutes après le début de celle-ci, selon leur communiqué de presse, arguant « du manque de soutien des élus ».
Les élus -- les 4 parlementaires guyanais et le président de région -- ont, eux aussi, envoyé un communiqué soulignant « les acquis considérables » de ces derniers jours qui, selon eux « correspondent aux revendications initiales » des grévistes. Ils citent notamment « le changement de gouvernance, la résolution des nombreux dysfonctionnements quotidiens sur le campus (mise en place d'une ligne de bus après les cours du soir, par exemple) le maintien de la licence environnement, l'autonomie renforcée du PUG et la validation de la création d'une université de plein exercice ».
Selon les grévistes, l'accord « bute » principalement sur « la date de création » de l'université (de plein droit, ndlr) qu’ils « exigent pour la rentrée 2015 ». Actuellement la tutelle du PUG est basée aux Antilles, dans le cadre de l'université Antilles-Guyane. Il s'agit d'une « nouvelle exigence » selon les parlementaires et le président de Région qui proposent pour leur part, la « création au plus tard en 2017 » de cette université eu égard « aux moyens adéquats et aux délais incompressibles » qu'une telle évolution nécessiterait (Afp).
Cette réunion ambitionnait de trouver une sortie de crise, après presque quatre semaines de mobilisation d'étudiants, de professeurs et d'administratifs et avant la rentrée aujourd’hui des congés de la Toussaint. Un pré-protocole d'accord avait d'ailleurs été rédigé. Mais le collectif des grévistes a brusquement quitté la salle de réunion 30 minutes après le début de celle-ci, selon leur communiqué de presse, arguant « du manque de soutien des élus ».
Les élus -- les 4 parlementaires guyanais et le président de région -- ont, eux aussi, envoyé un communiqué soulignant « les acquis considérables » de ces derniers jours qui, selon eux « correspondent aux revendications initiales » des grévistes. Ils citent notamment « le changement de gouvernance, la résolution des nombreux dysfonctionnements quotidiens sur le campus (mise en place d'une ligne de bus après les cours du soir, par exemple) le maintien de la licence environnement, l'autonomie renforcée du PUG et la validation de la création d'une université de plein exercice ».
Selon les grévistes, l'accord « bute » principalement sur « la date de création » de l'université (de plein droit, ndlr) qu’ils « exigent pour la rentrée 2015 ». Actuellement la tutelle du PUG est basée aux Antilles, dans le cadre de l'université Antilles-Guyane. Il s'agit d'une « nouvelle exigence » selon les parlementaires et le président de Région qui proposent pour leur part, la « création au plus tard en 2017 » de cette université eu égard « aux moyens adéquats et aux délais incompressibles » qu'une telle évolution nécessiterait (Afp).
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