Édition du mardi 25 novembre 2014
La commune, première collectivité de coeur des Français
47% des français désignent la commune comme la collectivité à laquelle ils sont le plus attachés, selon un sondage publié hier et réalisé en novembre par l’IFOP pour Acteurs Publics. Alors que s’ouvre le 97ème Congrès des maires de France, cette enquête souligne que l’attachement des citoyens à leur commune reste constant. En mai dernier, ils étaient en effet 48% à placer cet échelon en première position. Le sondage montre d’ailleurs que plus l’âge du sondé est élevé, plus l’attachement progresse (35% chez les 18-24 ans, contre 51% chez les 65 ans et plus). Ce mouvement est par ailleurs transpartisan.
S’agissant des compétences dans lesquels les français souhaiteraient voir leur maire jouer un rôle plus important, le développement économique arrive en tête avec 33% des réponses. Suivent l’emploi (32%) et la sécurité (31%). Au-delà, l’étude interroge sur les secteurs prioritaires à développer dans la ville du futur. Ici les sondés pointent la mobilité et les transports (42%) ainsi qu’une moindre consommation en énergie (38%).
Le deuxième enseignement de ce sondage concerne l’intercommunalité. Alors que la réforme territoriale prévoit d’augmenter les compétences déléguées par les communes aux EPCI, l’étude montre le peu d’attachement des français à l’échelon intercommunal. Ainsi, ils ne sont que 9% à préférer en priorité leur communauté (en mai dernier ils étaient 14%). Plus significatif, 39% des sondés considèrent qu’il faut « redonner du pouvoir aux communes, parce que l’intercommunalité coûte cher », afin de favoriser la réduction des dépenses.
Ces résultats ne manqueront pas de nourrir le débat prévu demain matin lors du Congrès des maires sur le thème « quelles communes ? Quelles intercommunalités ? ».
S’agissant des compétences dans lesquels les français souhaiteraient voir leur maire jouer un rôle plus important, le développement économique arrive en tête avec 33% des réponses. Suivent l’emploi (32%) et la sécurité (31%). Au-delà, l’étude interroge sur les secteurs prioritaires à développer dans la ville du futur. Ici les sondés pointent la mobilité et les transports (42%) ainsi qu’une moindre consommation en énergie (38%).
Le deuxième enseignement de ce sondage concerne l’intercommunalité. Alors que la réforme territoriale prévoit d’augmenter les compétences déléguées par les communes aux EPCI, l’étude montre le peu d’attachement des français à l’échelon intercommunal. Ainsi, ils ne sont que 9% à préférer en priorité leur communauté (en mai dernier ils étaient 14%). Plus significatif, 39% des sondés considèrent qu’il faut « redonner du pouvoir aux communes, parce que l’intercommunalité coûte cher », afin de favoriser la réduction des dépenses.
Ces résultats ne manqueront pas de nourrir le débat prévu demain matin lors du Congrès des maires sur le thème « quelles communes ? Quelles intercommunalités ? ».
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