Édition du vendredi 1er juin 2018
La carte des projets retenus par la mission du patrimoine de Stéphane Bern
La mission conduite par Stéphane Bern a dévoilé hier, à l’Élysée, la liste des 18 projets « emblématiques » et 251 projets « prioritaires » dont la rénovation sera financée par le Loto du patrimoine, à la rentrée prochaine.
Cette mission a été confiée en septembre dernier à l’animateur par Emmanuel Macron : il s’agissait d’identifier les biens patrimoniaux en péril et de trouver de nouveaux financements pour les sauvegarder. Quelque 2000 monuments ont été identifiés par la mission, dans toutes les régions de métropole et d’outre-mer et de tous les types : bâtiments religieux, châteaux, ouvrages d’art, patrimoine militaire, bâtiments industriels et agricoles… Il peut s’agir aussi bien de bâtiments privés que publics, protégés ou non, classés ou pas.
Après examen par les services du ministère de la Culture, 269 projets ont été sélectionnés sur les 2000, au regard notamment de « l’urgence de leur restauration ». Les projets qui n’ont pas été retenus pourront l’être à l’avenir, puisqu’une nouvelle campagne de sélection sera organisée l’an prochain.
Parmi les projets retenus, un par région ou collectivité d’outre-mer a été classé « emblématique », avec à la clé des financements particulièrement importants (de 30 à 80 % du coût des travaux). Les 251 autres projets se répartissent, à des échelles différentes, dans toutes les régions. C’est la région Grand Est qui, de loin, sort grande gagnante de cette première sélection, avec 46 projets retenus. Suivent la Nouvelle-Aquitaine et les Hauts-de-France, avec chacune 25 projets retenus. Les régions métropolitaines les moins bien loties sont la Corse (8 projets retenus) et les Pays-de-la-Loire (10 projets).
Dans les Outre-mer, trois projets ont été retenus à La Réunion, deux en Martinique, un en Guadeloupe, un à Mayotte, trois en Guyane, et deux à Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
Concernant la typologie de ces dossiers retenus, ce sont les bâtiments religieux (églises, abbayes, mais aussi synagogues) qui se taillent la part du lion (34 % des projets), suivis par les châteaux (22 %). À l’autre extrémité du spectre, 4 % des projets concernent des théâtres, 2 % des parcs et jardins, et 1% des maisons de personnages illustres, dont la maison de Pierre Loti à Rochefort ou celle d’Aimé Césaire à Fort-de-France.
73 % des projets sélectionnés font partie du patrimoine protégé au titre des monuments historiques. Les deux tiers (62 %) sont de propriété publique.
Cette mission a été confiée en septembre dernier à l’animateur par Emmanuel Macron : il s’agissait d’identifier les biens patrimoniaux en péril et de trouver de nouveaux financements pour les sauvegarder. Quelque 2000 monuments ont été identifiés par la mission, dans toutes les régions de métropole et d’outre-mer et de tous les types : bâtiments religieux, châteaux, ouvrages d’art, patrimoine militaire, bâtiments industriels et agricoles… Il peut s’agir aussi bien de bâtiments privés que publics, protégés ou non, classés ou pas.
Après examen par les services du ministère de la Culture, 269 projets ont été sélectionnés sur les 2000, au regard notamment de « l’urgence de leur restauration ». Les projets qui n’ont pas été retenus pourront l’être à l’avenir, puisqu’une nouvelle campagne de sélection sera organisée l’an prochain.
La carte des projets retenus en métropole. Cliquer sur un projet pour connaître les détails.
© Maire info.
Pour financer une partie des travaux, un mode de financement original a été retenu : l’organisation, d’une part, d’un « super loto du patrimoine », le 14 septembre prochain, doté (pour le ou les gagnants) de 13 millions d’euros ; et, d’autre part, le lancement le 3 septembre d’un nouveau jeu de grattage « Mission patrimoine », distribué à 12 millions d’exemplaires. Selon Stéphane Pallez, PDG de la Française des Jeux, les recettes attendues de ces deux loteries se montent à « 15 à 20 millions d’euros ». Soit un tiers environ du besoin de financement pour les 269 projets retenus, qui s’élève à 54,4 millions d’euros. Le complément devrait venir d’une grande campagne de dons et du mécénat des entreprises.© Maire info.
Parmi les projets retenus, un par région ou collectivité d’outre-mer a été classé « emblématique », avec à la clé des financements particulièrement importants (de 30 à 80 % du coût des travaux). Les 251 autres projets se répartissent, à des échelles différentes, dans toutes les régions. C’est la région Grand Est qui, de loin, sort grande gagnante de cette première sélection, avec 46 projets retenus. Suivent la Nouvelle-Aquitaine et les Hauts-de-France, avec chacune 25 projets retenus. Les régions métropolitaines les moins bien loties sont la Corse (8 projets retenus) et les Pays-de-la-Loire (10 projets).
Dans les Outre-mer, trois projets ont été retenus à La Réunion, deux en Martinique, un en Guadeloupe, un à Mayotte, trois en Guyane, et deux à Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
Concernant la typologie de ces dossiers retenus, ce sont les bâtiments religieux (églises, abbayes, mais aussi synagogues) qui se taillent la part du lion (34 % des projets), suivis par les châteaux (22 %). À l’autre extrémité du spectre, 4 % des projets concernent des théâtres, 2 % des parcs et jardins, et 1% des maisons de personnages illustres, dont la maison de Pierre Loti à Rochefort ou celle d’Aimé Césaire à Fort-de-France.
73 % des projets sélectionnés font partie du patrimoine protégé au titre des monuments historiques. Les deux tiers (62 %) sont de propriété publique.
F.L.
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