Édition du vendredi 7 septembre 2012
L'Etat se retire de la Radio numérique terrestre
Dans un communiqué du 6 septembre, le ministère de la Culture et de la Communication a annoncé une décision qui sonne pour beaucoup comme un coup fatal porté au développement de la Radio numérique terrestre (RNT). « Le gouvernement », dit le communiqué, « a décidé de ne pas demander au CSA l'attribution prioritaire de fréquences pour la diffusion en RNT des programmes de Radio France et Radio France Internationale sur les zones de Paris, Nice et Marseille ».
La RNT est à la radio ce que la TNT est à la télévision : elle assurerait une bien meilleure couverture du territoire, avec une qualité supérieure, et égaliserait les conditions de réception sur l’ensemble du pays. Mais à la différence de la télévision, aucun plan daté n’a été annoncé pour organiser son développement – même si le lancement de la RNT est annoncé dans une loi sur la modernisation de la diffusion datant… de 2007.
Depuis début 2012, la situation semblait évoluer, puisque le Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA) avait relancé un appel à candidatures pour l’attribution des fréquences sur Paris, Nice et Marseille. Mais le gouvernement a tranché : il ne demandera pas de fréquences pour la diffusion en numérique des grandes stations publiques, arguant d’un « contexte économique et technologique incertain ». En clair, le gouvernement ne souhaite pas engager des fonds importants dans le développement de la radio numérique, en période de difficultés budgétaires.
Une décision qui devrait satisfaire les grands groupes privés comme RTL, Europe 1 ou NRJ, farouchement opposés à la RNT, qui leur ferait concurrence dans des territoires aujourd’hui peu couverts. Les radios indépendantes en revanche, par la voix du Sirti (syndicat interprofessionnel des radios et télévisions indépendantes), ont fait part de leur « profonde déception », espérant tout de même que cette décision ne soit pas « un enterrement » de la RNT, mais une simple « pause ».
Pour autant, l’exécutif dit « ne pas se satisfaire » de la situation actuelle, où « environ un tiers des Français reçoivent moins d’une dizaine de services de radio en bande FM ». Il va donc commander un rapport sur les usages de la radio en zone rurale, afin « d’éclairer sa réflexion ».
Le communiqué du ministère.
La RNT est à la radio ce que la TNT est à la télévision : elle assurerait une bien meilleure couverture du territoire, avec une qualité supérieure, et égaliserait les conditions de réception sur l’ensemble du pays. Mais à la différence de la télévision, aucun plan daté n’a été annoncé pour organiser son développement – même si le lancement de la RNT est annoncé dans une loi sur la modernisation de la diffusion datant… de 2007.
Depuis début 2012, la situation semblait évoluer, puisque le Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA) avait relancé un appel à candidatures pour l’attribution des fréquences sur Paris, Nice et Marseille. Mais le gouvernement a tranché : il ne demandera pas de fréquences pour la diffusion en numérique des grandes stations publiques, arguant d’un « contexte économique et technologique incertain ». En clair, le gouvernement ne souhaite pas engager des fonds importants dans le développement de la radio numérique, en période de difficultés budgétaires.
Une décision qui devrait satisfaire les grands groupes privés comme RTL, Europe 1 ou NRJ, farouchement opposés à la RNT, qui leur ferait concurrence dans des territoires aujourd’hui peu couverts. Les radios indépendantes en revanche, par la voix du Sirti (syndicat interprofessionnel des radios et télévisions indépendantes), ont fait part de leur « profonde déception », espérant tout de même que cette décision ne soit pas « un enterrement » de la RNT, mais une simple « pause ».
Pour autant, l’exécutif dit « ne pas se satisfaire » de la situation actuelle, où « environ un tiers des Français reçoivent moins d’une dizaine de services de radio en bande FM ». Il va donc commander un rapport sur les usages de la radio en zone rurale, afin « d’éclairer sa réflexion ».
Le communiqué du ministère.
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