Édition du lundi 22 septembre 2003
L'AMF et l'AMRF rappellent «solennellement» qu'aucune «restructuration des services publics, en particulier en milieu rural, ne saurait être entreprise sans l'indispensable concertation et information préalables des maires.»
Dans un communiqué commun diffusé vendredi, l'Association des maires de France (AMF) et l'Association des maires ruraux de France (AMRF) estiment qu«au moment où la Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale (DATAR) veut donner un souffle nouveau à la politique globale daménagement du territoire lannonce brutale de la fermeture de centaines de bureaux de poste, fondée ou non, porte atteinte à la crédibilité du Comité interministériel pour l'aménagement et le développement du territoire (CIADT) et du projet de loi dHervé Gaymard en faveur du monde rural».
LAMF, réunie en bureau le 18 septembre, et lAMRF «rappellent, une fois encore et très solennellement, quaucune restructuration des services publics, en particulier en milieu rural, ne saurait être entreprise sans lindispensable concertation et information préalables des maires».
LAMF et lAMRF «engageront un dialogue sans concession avec lEtat sur ces principes et sur la présence sur le territoire des services publics. Dores et déjà, elles souhaitent être entendues sur lélaboration du contrat de plan entre lEtat et la Poste».
Mercredi dernier, Patrick Ollier, président de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, affirmait que la réforme des structures de La Poste conduira à la fermeture, «à terme, de 900 bureaux» qui «ne seront pas supprimés d'un seul coup». Dans un entretien au journal Le Parisien, il précisait que «des solutions de remplacement seront proposées à chaque commune concernée car il n'est pas question de les dépouiller d'un service très utile pour leurs habitants». «Concrètement, des points Poste seront mis en place chez les commerçants», expliquait-il.
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