Édition du vendredi 28 septembre 2007
L'AMF demande l'identification de fréquences hertziennes capables de concourir à l'aménagement numérique du territoire
Alors que vont sengager le 20 octobre prochain, à Genève, les discussions de la Conférence mondiale des radiocommunications (CMR 2007), et que le gouvernement sapprête à donner à lAgence nationale des fréquences son mandat de négociation, lAMF rappelle que la libération progressive des fréquences actuellement occupées par la télévision analogique, à partir de 2008, «constitue une opportunité stratégique pour laccès des Français à lInternet haut-débit fixe et mobile et laménagement numérique du territoire.» Elle rappelle que, «pour une grande partie des zones rurales, représentant 30% de la population et 70% du territoire, les technologies filaires, optiques, ou satellitaires ne permettent pas denvisager une couverture par les réseaux daccès à Internet haut-débit fixe au-delà de 512 kbit/s. De plus, pour ces territoires, les fréquences actuellement occupées par la téléphonie mobile de troisième génération sont si élevées quelles ne permettent pas denvisager une couverture par les réseaux daccès à Internet haut-débit mobile.»
Mais elle prévient: alors que les initiatives prises depuis cinq ans en faveur de lextension de lADSL et de la couverture des zones blanches de la téléphonie mobile ont connu dimportants succès, «une nouvelle fracture numérique risque dapparaître rapidement entre les zones urbaines, très bien desservies, et les zones rurales, où le très haut-débit fixe et le haut-débit mobile resteront inaccessibles.»
LAMF souhaite que «la France sengage activement dans les négociations européennes et internationales en cours, afin didentifier une sous-bande de fréquences pouvant, le moment venu, et selon la procédure prévue par la loi, être affectée à la couverture du territoire par les réseaux fixes et mobiles daccès à Internet haut-débit.»
Elle demande au préalable que sur soient identifiées, au plan européen et international, des fréquences «susceptibles dêtre ouvertes à des services daccès à Internet haut-débit est un préalable indispensable aux discussions qui doivent être menées en 2008, sous légide du président de la République et du Premier ministre, et après consultation de la Commission du dividende numérique, en vue du choix national daffectation. La non identification de ces fréquences à loccasion de la CMR 2007 conduirait à refermer durablement ces discussions sur le seul usage audiovisuel, alors même que la loi du 5 mars 2007 prévoit au contraire un choix ouvert ente les différents usages possibles, la moitié au moins des fréquences concernées devant revenir à laudiovisuel, dont les télévisions locales.»<scrip
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Grenelle de l'environnement: les propositions des groupes de travail
Grenelle de l'environnement: les conclusions du groupe «déchets»
Retrouver une édition
Accéder au site