Édition du mardi 10 mai 2016
Les missions locales signent un manifeste pour conserver leurs moyens
L’ensemble des présidents des associations régionales des missions locales ont signé, hier, un manifeste à l’adresse de tous les élus afin d’exprimer leurs craintes face aux « difficultés financières » auxquelles ils sont confrontées alors qu’ils sont davantage sollicitées pour accompagner l’insertion des jeunes. « L'Etat, des régions, des départements, des intercommunalités et certaines communes diminuent leurs crédits et les structures en subissent les conséquences directes », constate l’Union nationale des missions locales (UNML).
« Les alertes sont importantes en Ile-de-France, en Rhône-Alpes, en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, en Hauts de France », détaille l’UNML qui estime que certaines structures perdent « entre 5 et 8 % de leurs crédits ». Employant près de 13 000 salariés répartis sur 446 associations et 5 000 lieux d’accueil, les missions locales disent être contraintes « de supprimer des emplois » en 2016 alors que « la situation des jeunes ne s’est pas améliorée » et qu’elles devront « maintenir [leur] accompagnement de droit commun et mettre en œuvre le parcours d’accompagnement contractualisé vers l’emploi et l’autonomie, dont fait partie la Garantie jeunes ».
Afin de « sécuriser leurs moyens financiers et organisationnels de manière pluriannuelle », les signataires du manifeste proposent dix recommandations. Ainsi, ils demandent que les missions locales soient « expressément mentionnées » dans la loi Travail « comme les opérateurs de la mise en œuvre du droit au parcours d’accompagnement contractualisé », qu’un « cadre national de référence » soit instauré pour garantir « l’équité d’accès des jeunes au droit à l’accompagnement » et que leurs crédits de fonctionnement soient « portés à 220 millions d’euros ».
L’UNML demande également que soient « sécurisés » le financement des missions locales « dans le cadre de l’initiative européenne de la jeunesse » et « le modèle économique et financier du déploiement de la Garantie jeunes » ainsi que la « simplification administrative » de ce dernier.
Par ailleurs, les présidents des associations régionales des missions locales réclament, entre autres, le maintien des niveaux d’engagement financier des collectivités territoriales - notamment des régions - et souhaitent que la participation des collectivités locales à leur fonctionnement s’inscrive « dans la loi ».
En novembre dernier, les missions locales s'inquiétaient déjà de la diminution de leurs ressources amputées de « 30 millions d'euros » en 2016. Le président de l’Union nationale des missions locales (UNML), Jean-Patrick Gille, avait d'ailleurs écrit au Premier ministre pour l'alerter de la « fragilisation » du financement de son réseau (lire Maire info du 4 novembre 2015).
Télécharger le manifeste de l’Union nationale des missions locales.
« Les alertes sont importantes en Ile-de-France, en Rhône-Alpes, en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, en Hauts de France », détaille l’UNML qui estime que certaines structures perdent « entre 5 et 8 % de leurs crédits ». Employant près de 13 000 salariés répartis sur 446 associations et 5 000 lieux d’accueil, les missions locales disent être contraintes « de supprimer des emplois » en 2016 alors que « la situation des jeunes ne s’est pas améliorée » et qu’elles devront « maintenir [leur] accompagnement de droit commun et mettre en œuvre le parcours d’accompagnement contractualisé vers l’emploi et l’autonomie, dont fait partie la Garantie jeunes ».
Afin de « sécuriser leurs moyens financiers et organisationnels de manière pluriannuelle », les signataires du manifeste proposent dix recommandations. Ainsi, ils demandent que les missions locales soient « expressément mentionnées » dans la loi Travail « comme les opérateurs de la mise en œuvre du droit au parcours d’accompagnement contractualisé », qu’un « cadre national de référence » soit instauré pour garantir « l’équité d’accès des jeunes au droit à l’accompagnement » et que leurs crédits de fonctionnement soient « portés à 220 millions d’euros ».
L’UNML demande également que soient « sécurisés » le financement des missions locales « dans le cadre de l’initiative européenne de la jeunesse » et « le modèle économique et financier du déploiement de la Garantie jeunes » ainsi que la « simplification administrative » de ce dernier.
Par ailleurs, les présidents des associations régionales des missions locales réclament, entre autres, le maintien des niveaux d’engagement financier des collectivités territoriales - notamment des régions - et souhaitent que la participation des collectivités locales à leur fonctionnement s’inscrive « dans la loi ».
En novembre dernier, les missions locales s'inquiétaient déjà de la diminution de leurs ressources amputées de « 30 millions d'euros » en 2016. Le président de l’Union nationale des missions locales (UNML), Jean-Patrick Gille, avait d'ailleurs écrit au Premier ministre pour l'alerter de la « fragilisation » du financement de son réseau (lire Maire info du 4 novembre 2015).
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