Édition du mardi 3 mai 2016
L'impact sur les jeunes de tout projet de loi et texte règlementaire sera désormais évalué
Le gouvernement va désormais évaluer systématiquement l’impact que peut avoir sur la jeunesse chaque projet de loi ou texte réglementaire. C’est l’objet de la circulaire qui vient de paraître, hier, au Journal officiel et annoncé à l’occasion du Comité interministériel à l’égalité et à la citoyenneté il y a deux semaines.
Le Premier ministre, Manuel Valls, y indique ainsi à ses ministres et ses secrétaires d’Etat que l’analyse des impacts devra être conduite « au regard des enjeux fondamentaux que représentent l’égalité entre tous les jeunes, la justice intergénérationnelle et la non-discrimination dans l’accès aux droits et aux services publics ». Elle devra « nécessairement intégrer une dimension prospective, les dispositions prises ayant des effets non seulement pour la jeunesse d’aujourd’hui mais également pour celle de demain » .
Un mémento portant sur la mise en œuvre de la « clause d’impact jeunesse », rédigé par le secrétariat général du gouvernement et le ministère chargé de la Jeunesse, précise que la tranche d’âge 16-25 ans a été retenue pour définir la jeunesse. Toutefois, il recommande d’être « attentif » aux 25-30 ans.
Ce mémento rappelle que les membres du gouvernement devront donc vérifier que le texte règlementaire ou que le projet de loi envisagé « ne contient pas de mesure de discrimination à l’égard des jeunes, sous la forme en particulier de l’édiction d’une barrière d’âge qui ne serait pas justifiée ». Ainsi, ils devront mettre en place des « mesures compensatoires » s’il existe « un écart qui n’est pas justifié » entre l’impact du texte sur les jeunes et sur les adultes. Il devra être aussi évalué si le texte renforce « l’accès des jeunes à l’autonomie ».
Consulter la circulaire.
Le Premier ministre, Manuel Valls, y indique ainsi à ses ministres et ses secrétaires d’Etat que l’analyse des impacts devra être conduite « au regard des enjeux fondamentaux que représentent l’égalité entre tous les jeunes, la justice intergénérationnelle et la non-discrimination dans l’accès aux droits et aux services publics ». Elle devra « nécessairement intégrer une dimension prospective, les dispositions prises ayant des effets non seulement pour la jeunesse d’aujourd’hui mais également pour celle de demain » .
Un mémento portant sur la mise en œuvre de la « clause d’impact jeunesse », rédigé par le secrétariat général du gouvernement et le ministère chargé de la Jeunesse, précise que la tranche d’âge 16-25 ans a été retenue pour définir la jeunesse. Toutefois, il recommande d’être « attentif » aux 25-30 ans.
Ce mémento rappelle que les membres du gouvernement devront donc vérifier que le texte règlementaire ou que le projet de loi envisagé « ne contient pas de mesure de discrimination à l’égard des jeunes, sous la forme en particulier de l’édiction d’une barrière d’âge qui ne serait pas justifiée ». Ainsi, ils devront mettre en place des « mesures compensatoires » s’il existe « un écart qui n’est pas justifié » entre l’impact du texte sur les jeunes et sur les adultes. Il devra être aussi évalué si le texte renforce « l’accès des jeunes à l’autonomie ».
Consulter la circulaire.
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