Jean Louis Masson, sénateur (NI) de la Moselle, menace de lancer un «boycottage» des parrainages requis pour se présenter à l'élection présidentielle

Le sénateur (non-inscrit) de la Moselle, Jean Louis Masson, a menacé de lancer un «boycottage» des parrainages requis pour se présenter à l'élection présidentielle si le gouvernement ne remédie pas aux pressions exercées sur les maires par les partis politiques. Dans une lettre au Premier ministre, M. Masson demande à Dominique de Villepin de «supprimer la publicité des parrainages». Selon lui, les partis politiques dominants (UMP et PS) font croire à tort que «le parrainage est un soutien politique». Ces deux partis, «qui espèrent empêcher la candidature des autres mouvements, font un mauvais calcul», ajoute le sénateur mosellan, qui a démissionné de l'UMP en 2003. «En effet, les électeurs de partis qui seraient arbitrairement empêchés d'avoir un candidat, le feront alors payer très cher aux responsables et, en premier lieu, au parti majoritaire qui contrôle l'ordre du jour du Parlement». La semaine dernière, le président du groupe des députés UMP, Bernard Accoyer, s'était dit favorable à ce que Jean-Marie Le Pen, puisse concourir en 2007. Mais, selon Valérie Pécresse, porte-parole de l'UMP, il est exclu que les élus UMP puissent parrainer la candidature du président du Front national. Début août, le premier secrétaire du PS, François Hollande, avait demandé aux élus socialistes de réserver leur parrainage au seul candidat de leur parti.

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