Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux

Édition du lundi 2 juillet 2001
Associations

Jacques Chirac plaide pour une meilleure reconnaissance des associations

Jacques Chirac souhaite un accroissement des moyens financiers pour les associations et une meilleure reconnaissance du bénévolat. "Cent ans après la loi de 1901, nous devons dessiner de nouvelles perspectives pour le développement de la vie associative", a déclaré le chef de l'Etat en ouvrant les travaux du colloque sur la liberté d'association et le droit, au Conseil constitutionnel. "La reconnaissance du bénévolat est le premier axe d'action que les pouvoirs publics et les représentants du monde associatif doivent se fixer, avec le souci constant de favoriser cet engagement gratuit et de mieux valoriser le temps passé au service d'une association dans le parcours professionnel de chacun", a-t-il dit. Jacques Chirac s'est prononcé en ce sens pour une augmentation "déterminante" des crédits du Fonds national de développement de la vie associative, qui représentent actuellement quelque 40 millions de francs. Il a également proposé que l'expérience du milieu associatif "soit mieux prise en compte dans la validation des acquis professionnels". Il suggère ainsi d'étendre la loi de février 2000 sur le volontariat civil en faveur des jeunes "à d'autres actifs, ainsi qu'aux demandeurs d'emploi". Cette initiative "pourrait donner lieu à l'ouverture de droits, pouvant être pris en compte dans la liquidation de la retraite". Le chef de l'Etat a plaidé en outre pour le respect de l'autonomie des associations, en clarifiant leurs relations avec les pouvoirs publics, et l'octroi d'un "cadre financier suffisamment stable pour garantir la pérennité de leur action". "La mise en place de conventions d'objectifs pluriannuelles (...) doit être généralisée". Pour accroître l'autonomie financière des 800 000 associations, Jacques Chirac préconise une simplification de la procédure de reconnaissance d'utilité publique, des dispositions fiscales "fortement incitatives" pour encourager les dons. "Enfin, les nécessités d'une bonne gestion, le souhait de favoriser une plus grande variété des profils des dirigeants pourraient justifier que certaines associations soient autorisées à les rémunérer de manière raisonnable", a-t-il précisé. Il estime que le statut des salariés "devra, dans les années à venir, faire l'objet d'une réflexion renouvelée afin de rendre plus clair et plus stable le cadre juridique dans lequel les plus petites structures sont amenées à recruter". pt><scri

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