Édition du mercredi 14 février 2018
Irma : 65 % et 57 % des assurés auraient reçu un règlement financier à Saint-Martin et Saint-Barthélemy
Cinq mois après le passage de l’ouragan Irma à Saint-Martin et Saint-Barthélemy (lire Maire info du 12 septembre 2017), la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a affirmé que « 65 % des dossiers d’assurés ont déjà reçu un règlement financier total ou partiel à Saint-Martin et 57 % à Saint-Barthélemy ».
Suite à une réunion avec le président de la Fédération française de l’assurance (FFA), Bernard Spitz, la ministre a rappelé, dans un communiqué, qu’avec « près de 25 000 déclarations de sinistres à Saint-Martin et Saint-Barthélemy pour un coût total estimé à 1,83 milliard d’euros », Irma est l’une des catastrophes climatiques « les plus coûteuses de l’histoire de France » puisque « 95 % des bâtiments des deux îles ont été dégradés, dont un quart totalement détruits, et plus de 10 000 véhicules assurés ont été endommagés ou déclarés épaves ».
Depuis septembre, les assurances ont réglé « environ 500 millions d’euros à leurs clients », assure Annick Girardin qui juge, toutefois, que « le nombre de dossiers réglés accuse un décalage de près de 50 jours par rapport aux dernières catastrophes majeures qui ont touché le territoire national ». Elle demande ainsi « l’accélération des paiements aux sinistrés » afin d’engager les travaux de reconstruction et invite les représentants des assurances « à poursuivre leurs efforts » afin de « répondre rapidement aux demandes d’indemnisations ».
Pour leur part, les représentants de la FFA ont souligné que « plus de 90 % des expertises ont déjà été réalisées », selon le communiqué du ministère, et que la totalité devrait être atteinte « sous peu ». Ils ont, par ailleurs, précisé que l’ampleur des dégâts et la situation particulière des deux îles ont posé des « difficultés inédites aux assureurs », l’envoi d’experts ayant été notamment « retardé par la suppression de liaisons aériennes ».
En outre, certains dossiers concernant des copropriétés seraient « plus longs à traiter », « d’autant que 20 % des copropriétaires ne se sont pas manifestés auprès de leur assurance », ont indiqué les représentants de la FFA.
Enfin, « près de 90 % des assurés ont fait appel à une contre-expertise, alors que ce taux est généralement de 10 % ».
Suite à une réunion avec le président de la Fédération française de l’assurance (FFA), Bernard Spitz, la ministre a rappelé, dans un communiqué, qu’avec « près de 25 000 déclarations de sinistres à Saint-Martin et Saint-Barthélemy pour un coût total estimé à 1,83 milliard d’euros », Irma est l’une des catastrophes climatiques « les plus coûteuses de l’histoire de France » puisque « 95 % des bâtiments des deux îles ont été dégradés, dont un quart totalement détruits, et plus de 10 000 véhicules assurés ont été endommagés ou déclarés épaves ».
Depuis septembre, les assurances ont réglé « environ 500 millions d’euros à leurs clients », assure Annick Girardin qui juge, toutefois, que « le nombre de dossiers réglés accuse un décalage de près de 50 jours par rapport aux dernières catastrophes majeures qui ont touché le territoire national ». Elle demande ainsi « l’accélération des paiements aux sinistrés » afin d’engager les travaux de reconstruction et invite les représentants des assurances « à poursuivre leurs efforts » afin de « répondre rapidement aux demandes d’indemnisations ».
Pour leur part, les représentants de la FFA ont souligné que « plus de 90 % des expertises ont déjà été réalisées », selon le communiqué du ministère, et que la totalité devrait être atteinte « sous peu ». Ils ont, par ailleurs, précisé que l’ampleur des dégâts et la situation particulière des deux îles ont posé des « difficultés inédites aux assureurs », l’envoi d’experts ayant été notamment « retardé par la suppression de liaisons aériennes ».
En outre, certains dossiers concernant des copropriétés seraient « plus longs à traiter », « d’autant que 20 % des copropriétaires ne se sont pas manifestés auprès de leur assurance », ont indiqué les représentants de la FFA.
Enfin, « près de 90 % des assurés ont fait appel à une contre-expertise, alors que ce taux est généralement de 10 % ».
A.W.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2