Édition du lundi 8 octobre 2018
Les Français favorables au principe d'intercommunalité, selon un sondage Ifop
Selon un sondage Ifop, présenté lors de la 29e Convention nationale de l’Assemblée des communautés de France (AdCF) à Deauville (Calvados) jeudi 4 octobre, le regroupement de communes au sein d’EPCI est « une bonne chose » pour 86 % des Français. Ce résultat traduit « une très forte adhésion des Français à l’intercommunalité (…) C’est une institution bien ancrée qui est davantage dans une logique de service aux habitants que partisane selon les sondés », remarquait à la tribune François Kraus, directeur du pôle politique de l’Ifop. De la même façon, les Français jugent à 83 % que l’intercommunalité est « une bonne chose » pour leur commune de résidence. Ce sont les habitants des communes rurales qui se montrent les moins élogieux (76 % contre 87 % des habitants de la ville-centre) à l’égard du principe d’intercommunalité.
Son premier « trait positif », selon le panel de 2 005 Français interrogés, est de « mettre en commun les moyens des communes autour d’un projet de développement cohérent » (84 %, en baisse d’un point par rapport à 2013). L’intercommunalité permet aussi, pour 80% des Français (stable par rapport à 2013) de « proposer de nouveaux services et équipements collectifs aux habitants ». Sur l'ensemble de la population, le taux de satisfaction de l’intercommunalité est de 75 % : il atteint un pic à 82 % auprès des jeunes de moins de 25 ans.
Une notoriété encore à relativiser
Une majorité de Français associent en revanche l’intercommunalité à une hausse des impôts locaux (65 %, en baisse de 8 points par rapport à 2013) et à un éloignement entre élus et citoyens (56 %, en baisse de 3 points par rapport à 2013). « Nous devons rester attentifs aux points d'alerte », a réagi le président de l’AdCF Jean-Luc Rigaut, qui se satisfait plus globalement des « résultats encourageants » présentés par l’Ifop, parmi lesquels la perception du mode de scrutin : 78 % des Français en ont une opinion favorable quand 93 % demandent que les candidats à la présidence de l’intercommunalité se déclarent clairement avec les élections locales.
Dernier volet évalué : la notoriété des intercommunalités. S'il est indiqué que 79 % des Français reconnaissent le nom de leur intercommunalité quand il leur est soufflé – on parle alors de notoriété assistée - la proportion de personnes capables de citer spontanément le nom de leur intercommunalité chute à 40 %. Un chiffre qui en appelle un autre : les Français sachant que leur commune appartient à un EPCI sont, selon l’Ifop, 41 % à affirmer qu’ils connaissent le nom du président de leur intercommunalité : en baisse de cinq points depuis 2013. Une statistique à relativiser au regard d’une précédente étude de l’Ifop (François Kraus, 2017) qui révélait que seulement 11% des Français connaissaient spontanément le nom de leur président d’intercommunalité.
La majorité des présidents d’intercommunalité (55 %) reconnaissent ce manque de notoriété, selon une enquête de l’AdCF, et estiment que « beaucoup reste à faire ». Au cours de ces derniers mois, 92 % des communautés ont engagé en ce sens des actions de communication renforcées, selon cette même enquête.
Son premier « trait positif », selon le panel de 2 005 Français interrogés, est de « mettre en commun les moyens des communes autour d’un projet de développement cohérent » (84 %, en baisse d’un point par rapport à 2013). L’intercommunalité permet aussi, pour 80% des Français (stable par rapport à 2013) de « proposer de nouveaux services et équipements collectifs aux habitants ». Sur l'ensemble de la population, le taux de satisfaction de l’intercommunalité est de 75 % : il atteint un pic à 82 % auprès des jeunes de moins de 25 ans.
Une notoriété encore à relativiser
Une majorité de Français associent en revanche l’intercommunalité à une hausse des impôts locaux (65 %, en baisse de 8 points par rapport à 2013) et à un éloignement entre élus et citoyens (56 %, en baisse de 3 points par rapport à 2013). « Nous devons rester attentifs aux points d'alerte », a réagi le président de l’AdCF Jean-Luc Rigaut, qui se satisfait plus globalement des « résultats encourageants » présentés par l’Ifop, parmi lesquels la perception du mode de scrutin : 78 % des Français en ont une opinion favorable quand 93 % demandent que les candidats à la présidence de l’intercommunalité se déclarent clairement avec les élections locales.
Dernier volet évalué : la notoriété des intercommunalités. S'il est indiqué que 79 % des Français reconnaissent le nom de leur intercommunalité quand il leur est soufflé – on parle alors de notoriété assistée - la proportion de personnes capables de citer spontanément le nom de leur intercommunalité chute à 40 %. Un chiffre qui en appelle un autre : les Français sachant que leur commune appartient à un EPCI sont, selon l’Ifop, 41 % à affirmer qu’ils connaissent le nom du président de leur intercommunalité : en baisse de cinq points depuis 2013. Une statistique à relativiser au regard d’une précédente étude de l’Ifop (François Kraus, 2017) qui révélait que seulement 11% des Français connaissaient spontanément le nom de leur président d’intercommunalité.
La majorité des présidents d’intercommunalité (55 %) reconnaissent ce manque de notoriété, selon une enquête de l’AdCF, et estiment que « beaucoup reste à faire ». Au cours de ces derniers mois, 92 % des communautés ont engagé en ce sens des actions de communication renforcées, selon cette même enquête.
À Deauville, Ludovic Galtier
Télécharger l’enquête de l’Ifop sur les Français et l’intercommunalité.Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Maîtrise des dépenses : le département de Seine-Saint-Denis attaque l'État en justice
La SNCF veut des petites lignes moins chères, y compris en testant le privé
La Banque postale publie un « Regard financier » sur les communes rurales
Retrouver une édition
Accéder au site