Édition du mardi 7 mars 2006
Grippe aviaire: la zone de surveillance élargie compte 168 communes
Le préfet de l'Ain Michel Fuzeau a annoncé lundi que les éleveurs situés en zone de protection, soit dans 70 communes du département, pourraient dès mardi, s'ils le souhaitaient, «procéder au retrait de leurs volailles» et être indemnisés selon un barème spécifique.
Selon le service de l'agriculture de l'Ain, le financement de ces abattages, qui «restent facultatifs», est évalué entre deux et trois millions d'euros. Les éleveurs qui souhaitent que leurs volailles soient abattues pourront dès mardi remplir un formulaire de demande d'indemnisation où ils indiqueront le poids et l'espèce de leurs volailles. La DDASS (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales) étudiera ensuite les demandes des exploitants. Selon un porte-parole de la préfecture, plusieurs éleveurs sont déjà intéressés par cette mesure qui fait partie du plan d'accompagnement économique annoncé récemment par le gouvernement.
Une deuxième mesure d'indemnisation consiste à compenser le coût d'amortissement et de maintenance des bâtiments d'élevages vides. Près de 150 exploitations font partie de la zone de protection mise en place autour de Versailleux, commune où le virus H5N1 a été détecté dans un élevage industriel de dindes.
Les mesures concernant les indemnités des industriels et des entreprises touchées par la crise de la grippe aviaire seront étudiées en fin de semaine.
Depuis samedi, la zone de surveillance comprend 95 communes réparties sur l'Ain, l'Isère, le Rhône et la Saône-et-Loire. La zone de surveillance élargie compte 168 communes dont certaines se trouvent dans l'Isère et le Rhône.
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