Édition du lundi 30 novembre 2009
Grand Paris: la question des objectifs de production de nouveaux logements sera traitée au Sénat, promet le secrétaire d'Etat Christian Blanc
La question du logement a tendu la fin de l'examen du projet de loi sur le Grand Paris, vendredi à l'Assemblée nationale, avant le vote demain mardi 1er décembre.
Le député UMP des Yvelines, Etienne Pinte, a affirmé qu'il ne voterait pas le texte du gouvernement parce que le secrétaire d'Etat au développement de la région-capitale, Christian Blanc, qui défend le projet au nom du gouvernement, n'avait pas repris ses amendements en faveur d'un objectif de construction de logements.
«J'ai déposé deux amendements pour introduire la notion de logements à l'intérieur du Grand Paris», a expliqué M. Pinte à l'AFP. Le député a affirmé que M. Blanc s'était engagé, lors du débat de la nuit précédente, à reprendre l'un des deux, stipulant que «le préfet de région arrête chaque année et pour trois ans les objectifs de production de nouveaux logements de chacun des territoires de la région Ile-de-France». «Ces deux amendements répondaient aux engagements du Président et du Premier ministre», a déclaré M. Pinte. «Nous examinerons au Sénat ces propositions», a déclaré dans l'hémicycle M. Blanc.
Par ailleurs, le secrétaire d'Etat a affirmé vendredi que les nouvelles procédures adoptées par l'Assemblée nationale cette semaine «permettront de réaliser en moins de quinze ans le réseau de métro automatique» autour de Paris. Jusqu'à présent, il parlait de treize ans. Dans un communiqué publié après la fin de l'examen du projet de loi sur le Grand Paris, le secrétaire d'Etat affirme que «ces procédures sont pleinement respectueuses du droit européen de l'environnement et des règles de la démocratie locale».
Qualifiant de «serein et de grande qualité» le débat qui s'est tenu depuis mardi à l'Assemblée, M. Blanc estime que «les amendements ont permis de conforter les fondamentaux du Grand Paris». Selon lui, «des contrats de développement territoriaux permettront de configurer le tissu urbain du Grand Paris et de réaliser des opérations de développement économique et de valorisation culturelle», «instituant un partenariat inédit entre l'Etat et les communes».
Répondant notamment aux critiques du Medef, M. Blanc souligne que «la double boucle du réseau de métro automatique de 130 km traversera le coeur de la capitale par la ligne 14».
Il ajoute que «les interconnexions de ce métro automatique seront assurées avec les réseaux de transport régional, national et international ainsi qu'avec les aéroports».
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