Édition du mardi 7 mai 2013
Gaston Flosse remporte les élections territoriales de Polynésie
A 81 ans, et alors même qu’il est toujours sous la menace d’une peine d’inéligibilité, Gaston Flosse s’est imposé dimanche comme le grand vainqueur des élections territoriales en Polynésie. Le sénateur et ancien président de cette collectivité à la très large autonomie a largement remporté le second tour du scrutin : sur l'ensemble des cinq archipels, sa liste a réuni 45,11% des voix, contre 29,26% au président sortant, l'indépendantiste Oscar Temaru, et 25,63% à l'autre autonomiste de cette triangulaire, Teva Rohfritsch.
« Le peuple polynésien nous a accordé sa confiance », s'est réjoui Gaston Flosse, qui a aussi qualifié ce score de « vote sanction » à l'égard d’Oscar Temaru, de « sa politique d'indépendance » en voulant faire inscrire la Polynésie sur la liste de l'ONU des pays à décoloniser et de sa « gestion calamiteuse face au chômage et à la pauvreté », qui touche environ 30% de la population.
Le ministre des Outre-mer Victorin Lurel a laconiquement « pris acte du résultat de ces élections qui se sont bien déroulées », selon le ministère, qui précise que, « comme le veut l'usage républicain, M. Lurel a appelé M. Flosse pour le féliciter ».
Le taux de participation a dépassé les 72% dans cette collectivité de 270 000 habitants, selon les chiffres publiés par le haut-commissariat. Les résultats définitifs devaient être annoncés lundi soir à Papeete (mardi matin heure de Paris), mais n’ont toujours pas été rendus publics.
Une forte prime majoritaire est attribuée au vainqueur pour garantir la stabilité politique, après neuf ans de valse de gouvernements : si les résultats sont confirmés, le Tahoeraa de Gaston Flosse disposerait désormais de 38 des 57 sièges à l'Assemblée locale, contre 11 sièges à l'UPLD d'Oscar Temaru et 8 sièges à A Ti'a Porinetia de Teva Rohfritsch.
« Nous disposons bien de la majorité absolue », a affirmé Gaston Flosse. L'élection du président de l'Assemblée de la Polynésie est prévue le 16 mai. Les nouveaux membres de l'Assemblée éliront, la semaine suivante, le président de la Polynésie, chef de l'exécutif qui constituera ensuite son gouvernement. Sauf énorme surprise, Gaston Flosse devrait retrouver le fauteuil qu'il n'avait plus occupé depuis un bref passage entre février et avril 2008, et surtout après un règne sans partage de 1991 à 2004.
Si Gaston Flosse devenait le 15e président de la Polynésie, sa présidence pourrait être de courte durée. Condamné en février par la cour d'appel de Papeete, à quatre ans de prison avec sursis, 125 000 euros d'amende et trois ans de privation des droits civiques, pour prise illégale d'intérêts et détournement de fonds publics, il s'est pourvu en cassation. Si ce jugement était confirmé, il deviendrait inéligible.
« Le peuple polynésien nous a accordé sa confiance », s'est réjoui Gaston Flosse, qui a aussi qualifié ce score de « vote sanction » à l'égard d’Oscar Temaru, de « sa politique d'indépendance » en voulant faire inscrire la Polynésie sur la liste de l'ONU des pays à décoloniser et de sa « gestion calamiteuse face au chômage et à la pauvreté », qui touche environ 30% de la population.
Le ministre des Outre-mer Victorin Lurel a laconiquement « pris acte du résultat de ces élections qui se sont bien déroulées », selon le ministère, qui précise que, « comme le veut l'usage républicain, M. Lurel a appelé M. Flosse pour le féliciter ».
Le taux de participation a dépassé les 72% dans cette collectivité de 270 000 habitants, selon les chiffres publiés par le haut-commissariat. Les résultats définitifs devaient être annoncés lundi soir à Papeete (mardi matin heure de Paris), mais n’ont toujours pas été rendus publics.
Une forte prime majoritaire est attribuée au vainqueur pour garantir la stabilité politique, après neuf ans de valse de gouvernements : si les résultats sont confirmés, le Tahoeraa de Gaston Flosse disposerait désormais de 38 des 57 sièges à l'Assemblée locale, contre 11 sièges à l'UPLD d'Oscar Temaru et 8 sièges à A Ti'a Porinetia de Teva Rohfritsch.
« Nous disposons bien de la majorité absolue », a affirmé Gaston Flosse. L'élection du président de l'Assemblée de la Polynésie est prévue le 16 mai. Les nouveaux membres de l'Assemblée éliront, la semaine suivante, le président de la Polynésie, chef de l'exécutif qui constituera ensuite son gouvernement. Sauf énorme surprise, Gaston Flosse devrait retrouver le fauteuil qu'il n'avait plus occupé depuis un bref passage entre février et avril 2008, et surtout après un règne sans partage de 1991 à 2004.
Si Gaston Flosse devenait le 15e président de la Polynésie, sa présidence pourrait être de courte durée. Condamné en février par la cour d'appel de Papeete, à quatre ans de prison avec sursis, 125 000 euros d'amende et trois ans de privation des droits civiques, pour prise illégale d'intérêts et détournement de fonds publics, il s'est pourvu en cassation. Si ce jugement était confirmé, il deviendrait inéligible.
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