Édition du lundi 16 février 2015
Tombes juives profanées : François Hollande devrait se rendre demain dans le Bas-Rhin
François Hollande a annoncé ce matin à Montry (Seine-et-Marne) qu'il se rendrait demain dans le Bas-Rhin, « si les conditions sont réunies » sur le plan de l'enquête, à une cérémonie après la profanation de centaines de tombes dans le cimetière juif de Sarre-Union, la plus importante depuis près de 25 ans.
Le chef de l'Etat a aussi appelé la communauté nationale au « sursaut » après ce nouvel acte antisémite et assuré que les Juifs avaient « leur place en Europe et en particulier en France », en dépit de l'appel aux Juifs du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à rejoindre Israël. « Je ne laisserai pas non plus des paroles prononcées en Israël qui laisseraient penser que les Juifs n'auraient plus leur place en Europe et en France en particulier », a lancé François Hollande.
Le chef de l’Etat a fait cette déclaration en arrivant à Montry (Seine-et-Marne) où il doit visiter un centre de formation de l'Epide (Etablissement public d'insertion de la défense) destiné aux jeunes en difficulté.
Quelque 300 tombes profanées ont été découvertes hier peu avant 17h00 par la gendarmerie dans le cimetière juif qui compte environ 400 tombes. Le préfet du Bas-Rhin et le procureur de la République de Saverne se sont rendus sur place en début de soirée, ainsi que le grand rabbin de Strasbourg, René Gutman, et Philippe Richert, le président de la région Alsace.
« C'est une image de désolation, a décrit Philippe Richert, interrogé par l'AFP. De nombreuses stèles sont à terre, des dalles horizontales ont même été soulevées ». Le président de la région Alsace a évoqué un « acharnement », « quelque chose d'organisé » car « on ne renverse pas comme ça de lourdes stèles en grès du 19e siècle aussi facilement. Il y avait une volonté de détruire », a-t-il estimé.
Marc Séné, le maire de Sarre-Union, a fait part de la « consternation » dans sa commune rurale de quelque 3 000 habitants. Le maire a reçu un « message de soutien et de solidarité » du président de l'AMF. François Baroin y précise que « cet acte odieux et barbare, qui s'attaque à la diginité humaine dans ce qu'elle a de plus profond, le respect des disparus, vise aussi à contester un principe essentiel de notre société : le respect de toutes les croyances et les opinions qui sont au coeur de notre République tolérante et fraternelle ». (Avec Afp)
Le chef de l'Etat a aussi appelé la communauté nationale au « sursaut » après ce nouvel acte antisémite et assuré que les Juifs avaient « leur place en Europe et en particulier en France », en dépit de l'appel aux Juifs du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à rejoindre Israël. « Je ne laisserai pas non plus des paroles prononcées en Israël qui laisseraient penser que les Juifs n'auraient plus leur place en Europe et en France en particulier », a lancé François Hollande.
Le chef de l’Etat a fait cette déclaration en arrivant à Montry (Seine-et-Marne) où il doit visiter un centre de formation de l'Epide (Etablissement public d'insertion de la défense) destiné aux jeunes en difficulté.
Quelque 300 tombes profanées ont été découvertes hier peu avant 17h00 par la gendarmerie dans le cimetière juif qui compte environ 400 tombes. Le préfet du Bas-Rhin et le procureur de la République de Saverne se sont rendus sur place en début de soirée, ainsi que le grand rabbin de Strasbourg, René Gutman, et Philippe Richert, le président de la région Alsace.
« C'est une image de désolation, a décrit Philippe Richert, interrogé par l'AFP. De nombreuses stèles sont à terre, des dalles horizontales ont même été soulevées ». Le président de la région Alsace a évoqué un « acharnement », « quelque chose d'organisé » car « on ne renverse pas comme ça de lourdes stèles en grès du 19e siècle aussi facilement. Il y avait une volonté de détruire », a-t-il estimé.
Marc Séné, le maire de Sarre-Union, a fait part de la « consternation » dans sa commune rurale de quelque 3 000 habitants. Le maire a reçu un « message de soutien et de solidarité » du président de l'AMF. François Baroin y précise que « cet acte odieux et barbare, qui s'attaque à la diginité humaine dans ce qu'elle a de plus profond, le respect des disparus, vise aussi à contester un principe essentiel de notre société : le respect de toutes les croyances et les opinions qui sont au coeur de notre République tolérante et fraternelle ». (Avec Afp)
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