Édition du mardi 15 janvier 2013
L'État débloque 220 millions pour l'Afpa
Le Premier ministre a annoncé hier, lors d’une visite d’un centre Afpa à Caen (Calvados), que l’État allait mobiliser 220 millions d’euros sur quatre ans – dont 110 millions immédiatement – pour sauver l’Association nationale pour la formation professionnelle des adultes, premier organisme de formation de France avec ses 9300 employés et 210 centres de formation dans le pays.
Au début de l’été dernier, l’Afpa avait annoncé être au bord de la cessation de paiement, avec un déficit prévu pour 2012 de quelque 70 millions d’euros. L’association avait alors nommé un nouveau président, Yves Barou, pour redresser ses comptes, lequel a mis en place un « plan de refondation » ambitieux, mais nécessitant une « recapitalisation » par l’État. Lors de la Conférence sociale de juillet dernier, le gouvernement avait annoncé qu’il en acceptait le principe. Restait à négocier les montants.
Le plan de refondation de l’Afpa vise à « revenir aux fondamentaux de l’association », expliquait à l’automne dernier Yves Barou, c’est-à-dire « ne pas seulement vendre de la formation mais accompagner les personnes vers l’emploi ». Ce travail se fera demain en collaboration étroite avec les régions, qui vont probablement, lorsque l’acte III de la décentralisation sera mis en Å“uvre, devenir pilotes en matière de formation professionnelle.
Les sommes annoncées hier par le Premier ministre vont « couvrir plus de la moitié du besoin de financement global de l’Afpa pour les prochaines années », se réjouissait hier l’association dans un communiqué, saluant « une nouvelle page de l’histoire de l’Afpa qui se tourne ».
Jean-Marc Ayrault a également annoncé, pour répondre à une demande de l’association, que l’État allait aider à trouver des solutions pour rénover les locaux de l’Afpa (plateaux techniques et centres d’hébergement), et encourager la signature de baux emphytéotiques avec les régions.
Au début de l’été dernier, l’Afpa avait annoncé être au bord de la cessation de paiement, avec un déficit prévu pour 2012 de quelque 70 millions d’euros. L’association avait alors nommé un nouveau président, Yves Barou, pour redresser ses comptes, lequel a mis en place un « plan de refondation » ambitieux, mais nécessitant une « recapitalisation » par l’État. Lors de la Conférence sociale de juillet dernier, le gouvernement avait annoncé qu’il en acceptait le principe. Restait à négocier les montants.
Le plan de refondation de l’Afpa vise à « revenir aux fondamentaux de l’association », expliquait à l’automne dernier Yves Barou, c’est-à-dire « ne pas seulement vendre de la formation mais accompagner les personnes vers l’emploi ». Ce travail se fera demain en collaboration étroite avec les régions, qui vont probablement, lorsque l’acte III de la décentralisation sera mis en Å“uvre, devenir pilotes en matière de formation professionnelle.
Les sommes annoncées hier par le Premier ministre vont « couvrir plus de la moitié du besoin de financement global de l’Afpa pour les prochaines années », se réjouissait hier l’association dans un communiqué, saluant « une nouvelle page de l’histoire de l’Afpa qui se tourne ».
Jean-Marc Ayrault a également annoncé, pour répondre à une demande de l’association, que l’État allait aider à trouver des solutions pour rénover les locaux de l’Afpa (plateaux techniques et centres d’hébergement), et encourager la signature de baux emphytéotiques avec les régions.
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