Édition du jeudi 3 janvier 2019
Pouvoir d'achat des fonctionnaires : les employeurs publics veulent être « force de proposition »
Alors que le gouvernement a annoncé fin décembre que certaines des mesures d’urgence décidées par le président de la République s’appliqueraient bien aux agents publics (lire Maire info), la question du pouvoir d’achat des fonctionnaires reste une question brûlante. Deux représentants des employeurs publics, Philippe Laurent pour le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale et Frédéric Valletoux pour la Fédération hospitalière de France, ont adressé un courrier au secrétaire d’État chargé de la Fonction publique, Olivier Dussopt, pour demander que des « signes forts » soient adressés aux agents publics en matière de pouvoir d’achat.
Dans ce courrier daté du 18 décembre, que Maire info s’est procuré, les deux présidents rappellent que si le salaire net moyen dans l’ensemble de la fonction publique s’élève à 2 219 euros net, « de grandes disparités sont à noter ». Le salaire médian s’élève, lui, à 1 970 euros net sur l’ensemble des trois fonctions publiques, mais à 1 708 euros net dans le versant territorial contre 2 295 dans la fonction publique de l’État. Ces salaires médians restent en tout état de cause nettement plus bas que dans le secteur privé (2 450 euros). Autre constat de Philippe Laurent et Frédéric Valletoux – constat établi à partir des chiffres du rapport annuel de la fonction publique : la « rémunération moyenne nette des personnes en place » (RMPP) a « diminué en euros constants » pour environ un tiers des agents territoriaux et des professionnels de santé.
Dans ce contexte, « les signes forts annoncés par le président de la République en faveur du pouvoir d’achat doivent s’adresser également aux professionnels des collectivités territoriales et hospitalier ». Les deux présidents demandent donc au gouvernement de profiter du futur projet de loi Fonction publique pour prendre des mesures fortes en « étendant aux fonctionnaires certains dispositifs annoncés par le président de la République ». En particulier, « la défiscalisation de la prime de service, ou du nouveau dispositif de valorisation de l’engagement individuel attendu dans le cadre du projet de loi ». Les deux présidents se disent ouverts à « d’autres propositions » qui pourraient être envisagées pour la fonction publique, « toujours dans le respect de l’équilibre budgétaire des établissements de santé et des collectivités territoriales ».
Les représentants des employeurs territoriaux et hospitaliers souhaitent être « forces de proposition quant à l’amélioration du pouvoir d’achat » et estiment qu’il y a une « nécessité » à adresser « des signes forts aux agents publics ».
Selon nos informations, la réponse à ces propositions est « négative » pour le moment.
Dans ce courrier daté du 18 décembre, que Maire info s’est procuré, les deux présidents rappellent que si le salaire net moyen dans l’ensemble de la fonction publique s’élève à 2 219 euros net, « de grandes disparités sont à noter ». Le salaire médian s’élève, lui, à 1 970 euros net sur l’ensemble des trois fonctions publiques, mais à 1 708 euros net dans le versant territorial contre 2 295 dans la fonction publique de l’État. Ces salaires médians restent en tout état de cause nettement plus bas que dans le secteur privé (2 450 euros). Autre constat de Philippe Laurent et Frédéric Valletoux – constat établi à partir des chiffres du rapport annuel de la fonction publique : la « rémunération moyenne nette des personnes en place » (RMPP) a « diminué en euros constants » pour environ un tiers des agents territoriaux et des professionnels de santé.
Dans ce contexte, « les signes forts annoncés par le président de la République en faveur du pouvoir d’achat doivent s’adresser également aux professionnels des collectivités territoriales et hospitalier ». Les deux présidents demandent donc au gouvernement de profiter du futur projet de loi Fonction publique pour prendre des mesures fortes en « étendant aux fonctionnaires certains dispositifs annoncés par le président de la République ». En particulier, « la défiscalisation de la prime de service, ou du nouveau dispositif de valorisation de l’engagement individuel attendu dans le cadre du projet de loi ». Les deux présidents se disent ouverts à « d’autres propositions » qui pourraient être envisagées pour la fonction publique, « toujours dans le respect de l’équilibre budgétaire des établissements de santé et des collectivités territoriales ».
Les représentants des employeurs territoriaux et hospitaliers souhaitent être « forces de proposition quant à l’amélioration du pouvoir d’achat » et estiment qu’il y a une « nécessité » à adresser « des signes forts aux agents publics ».
Selon nos informations, la réponse à ces propositions est « négative » pour le moment.
F.L.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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