Édition du jeudi 14 mars 2019
La territoriale perd encore 0,4% de ses effectifs en 2017
Après avoir perdu 0,4% de ses effectifs en 2016, la fonction publique territoriale a connu une érosion similaire en 2017, soit une diminution de 7 200 emplois en un an. C’est ce qu’indique l’Insee dans une étude publiée le 13 mars – un document qui devrait nourrir les réflexions au moment où les parlementaires s'apprêtent à examiner le projet de loi sur la transformation de la fonction publique.
Ce bilan annuel de l’emploi public en France montre, par ailleurs, que si les collectivités ont vu diminuer le nombre de leurs agents, l’État et les hôpitaux publics sont parvenus à stabiliser leurs effectifs. Tous versants confondus, ce sont 5,7 millions de salariés qui travaillent dans la fonction publique, un effectif quasiment identique (– 0,1 %) à celui de 2016, malgré la diminution des contrats aidés. Des contrats aidés dont le nombre s’est particulièrement rétracté au sein de la FPT où ils ont chuté de 25,8 % (soit – 23 600 postes) en un an. Pour compenser cette hémorragie, les collectivités ont eu recours au recrutement de contractuels (+ 19 300 postes). À noter que toutes les strates de la territoriale n’ont pas connu la même évolution de l’emploi au cours de l’année 2017. Alors que les départements perdent 2 300 emplois (– 0,6 %), les régions en gagnent 1 600 (+ 1,8 %), une distorsion que l’Insee explique notamment par les transferts de compétences intervenus dans le domaine des transports.
Les intercommunalités recrutent
Si le bloc communal enregistre globalement une diminution de ses personnels (– 0,4 %), les effectifs des communes et des intercommunalités suivent des courbes divergentes. Alors que l’emploi s’érode dans les organismes communaux (– 1,7 %), il demeure dynamique dans les structures intercommunales (+ 4,2 %). Là encore, le phénomène s’explique par la montée en puissance des transferts de compétences au profit des EPCI.
Autre enseignement tiré des statistiques de l’Insee : la proportion de fonctionnaires reste relativement stable au sein des collectivités (– 0,1 %), mais elle baisse légèrement dans l’ensemble de la fonction publique (– 0,2 %, soit – 7 100 emplois). La part des agents sous statut représente désormais 67,8 % de l’ensemble de l’emploi public. Parmi les moins de 25 ans, les agents sont le plus souvent contractuels (46,3 %). A contrario, les fonctionnaires restent les plus nombreux dans toutes les autres tranches d’âges.
Le panorama de l’emploi établi par l’Insee indique, en outre, que la part des agents relevant de la catégorie A ne représente qu’un peu moins du dixième des effectifs de la FPT, les personnels de catégorie C restant très largement majoritaires (75,9 %).
Sociologiquement, le portrait de l’agent territorial que dessine l'étude de l’Insee fait apparaître un salarié vieillissant (40,2% des agents des collectivités sont âgés de plus de 50 ans), majoritairement de sexe féminin (61,1%) et travaillant souvent à temps partiel (27,8%).
Ce bilan annuel de l’emploi public en France montre, par ailleurs, que si les collectivités ont vu diminuer le nombre de leurs agents, l’État et les hôpitaux publics sont parvenus à stabiliser leurs effectifs. Tous versants confondus, ce sont 5,7 millions de salariés qui travaillent dans la fonction publique, un effectif quasiment identique (– 0,1 %) à celui de 2016, malgré la diminution des contrats aidés. Des contrats aidés dont le nombre s’est particulièrement rétracté au sein de la FPT où ils ont chuté de 25,8 % (soit – 23 600 postes) en un an. Pour compenser cette hémorragie, les collectivités ont eu recours au recrutement de contractuels (+ 19 300 postes). À noter que toutes les strates de la territoriale n’ont pas connu la même évolution de l’emploi au cours de l’année 2017. Alors que les départements perdent 2 300 emplois (– 0,6 %), les régions en gagnent 1 600 (+ 1,8 %), une distorsion que l’Insee explique notamment par les transferts de compétences intervenus dans le domaine des transports.
Les intercommunalités recrutent
Si le bloc communal enregistre globalement une diminution de ses personnels (– 0,4 %), les effectifs des communes et des intercommunalités suivent des courbes divergentes. Alors que l’emploi s’érode dans les organismes communaux (– 1,7 %), il demeure dynamique dans les structures intercommunales (+ 4,2 %). Là encore, le phénomène s’explique par la montée en puissance des transferts de compétences au profit des EPCI.
Autre enseignement tiré des statistiques de l’Insee : la proportion de fonctionnaires reste relativement stable au sein des collectivités (– 0,1 %), mais elle baisse légèrement dans l’ensemble de la fonction publique (– 0,2 %, soit – 7 100 emplois). La part des agents sous statut représente désormais 67,8 % de l’ensemble de l’emploi public. Parmi les moins de 25 ans, les agents sont le plus souvent contractuels (46,3 %). A contrario, les fonctionnaires restent les plus nombreux dans toutes les autres tranches d’âges.
Le panorama de l’emploi établi par l’Insee indique, en outre, que la part des agents relevant de la catégorie A ne représente qu’un peu moins du dixième des effectifs de la FPT, les personnels de catégorie C restant très largement majoritaires (75,9 %).
Sociologiquement, le portrait de l’agent territorial que dessine l'étude de l’Insee fait apparaître un salarié vieillissant (40,2% des agents des collectivités sont âgés de plus de 50 ans), majoritairement de sexe féminin (61,1%) et travaillant souvent à temps partiel (27,8%).
E.Q.
Télécharger l’étude de l’Insee.Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2