Édition du vendredi 22 septembre 2017
Les salaires ont augmenté dans la territoriale en 2015
L’Insee a publié hier son bilan annuel des salaires dans la fonction publique territoriale (FPT), qui porte sur les salaires de 2015. Globalement, les salaires ont légèrement augmenté cette année-là.
En 2015, un salarié de la FPT à temps plein percevait en moyenne 1891 euros net par mois, soit 0,8 % de plus qu’en 2014. En brut, l’augmentation est plus forte (+ 1,2 %). L’écart s’explique par l’augmentation des cotisations sociales retraites, conséquence de la réforme des retraites de 2010.
Cette légère augmentation des salaires s’explique par la réforme de la catégorie C de 2014, visant à faire progresser les plus bas salaires de la grille en allouant des points supplémentaires aux agents les plus mal payés : le point d’indice, lui, était encore gelé en 2015.
L’Insee rappelle qu’il y avait 1,9 million de salariés civils dans la FPT en 2015 (y compris non-fonctionnaires et contrats aidés). La progression des salaires toutes catégories confondues est « ralentie » par la présence de nombreux contrats aidés (74 000 en 2015) qui tire les salaires vers le bas. Hors contrats aidés, le salaire moyen dans la FPT passe de 1891 à 1920 euros net par mois. Comme le note l’Insee : « La structure des emplois dans la FPT entre 2014 et 2015 se modifie, d’une part, en raison de la hausse des effectifs en contrats aidés, qui tend à abaisser le salaire moyen, et, d’autre part, sous l’effet d’une progression structurelle des qualifications des fonctionnaires, qui tend à l’augmenter. Au total, ces deux effets se compensent. »
C’est bien la catégorie C qui a été le moteur de l’augmentation de 2015 : le salaire net moyen des fonctionnaires de la catégorie C a augmenté de 1,2 %, quand celui des catégories A n’augmentait que de 0,1 % (et 0,3 % pour les catégories B). Le salaire net moyen des catégories C s’établit à 1 777 euros par mois, contre 3 359 pour les catégories A. Le salaire moyen des non-fonctionnaires employés dans la FPT s’élève à 1986 euros.
Si l’on regarde les salaires en fonction du type d’employeur, il apparaît – comme chaque année – que ce sont les employés des CCAS et des caisses des écoles qui ont les salaires les plus bas (1 794 euros net en moyenne). Viennent ensuite les employés communaux, à 1 877 euros net. À l’inverse, ce sont comme toujours les Sdis (services départementaux d’incendie et de secours) qui payent les plus hauts salaires (2 630 euros en moyenne), en raison des primes particulières touchées dans ces professions. Les régions et les départements versent des salaires moyens supérieurs à 2 000 euros (respectivement 2 039 et 2 171 euros).
L’Insee se penche, comme dans chacune de ses études salariales, sur les disparités de salaires entre les hommes et les femmes. Elles restent importantes, même si elles ont tendance à s’amenuiser un peu. Le salaire net des femmes à temps plein dans la FPT est de 9,3 % inférieur à celui des hommes. Ce sont les femmes cadres qui connaissent les plus importantes différences de salaires avec les hommes (16,7 % inférieurs). Et ce sont les femmes qui ont les emplois les moins bien payés : chez les 40 % de salariés les moins bien payés, les deux tiers sont des femmes. À l’inverse, elles n’occupent que moins de la moitié (47 %) des 10 % de postes les mieux rémunérés.
En 2015, un salarié de la FPT à temps plein percevait en moyenne 1891 euros net par mois, soit 0,8 % de plus qu’en 2014. En brut, l’augmentation est plus forte (+ 1,2 %). L’écart s’explique par l’augmentation des cotisations sociales retraites, conséquence de la réforme des retraites de 2010.
Cette légère augmentation des salaires s’explique par la réforme de la catégorie C de 2014, visant à faire progresser les plus bas salaires de la grille en allouant des points supplémentaires aux agents les plus mal payés : le point d’indice, lui, était encore gelé en 2015.
L’Insee rappelle qu’il y avait 1,9 million de salariés civils dans la FPT en 2015 (y compris non-fonctionnaires et contrats aidés). La progression des salaires toutes catégories confondues est « ralentie » par la présence de nombreux contrats aidés (74 000 en 2015) qui tire les salaires vers le bas. Hors contrats aidés, le salaire moyen dans la FPT passe de 1891 à 1920 euros net par mois. Comme le note l’Insee : « La structure des emplois dans la FPT entre 2014 et 2015 se modifie, d’une part, en raison de la hausse des effectifs en contrats aidés, qui tend à abaisser le salaire moyen, et, d’autre part, sous l’effet d’une progression structurelle des qualifications des fonctionnaires, qui tend à l’augmenter. Au total, ces deux effets se compensent. »
C’est bien la catégorie C qui a été le moteur de l’augmentation de 2015 : le salaire net moyen des fonctionnaires de la catégorie C a augmenté de 1,2 %, quand celui des catégories A n’augmentait que de 0,1 % (et 0,3 % pour les catégories B). Le salaire net moyen des catégories C s’établit à 1 777 euros par mois, contre 3 359 pour les catégories A. Le salaire moyen des non-fonctionnaires employés dans la FPT s’élève à 1986 euros.
Si l’on regarde les salaires en fonction du type d’employeur, il apparaît – comme chaque année – que ce sont les employés des CCAS et des caisses des écoles qui ont les salaires les plus bas (1 794 euros net en moyenne). Viennent ensuite les employés communaux, à 1 877 euros net. À l’inverse, ce sont comme toujours les Sdis (services départementaux d’incendie et de secours) qui payent les plus hauts salaires (2 630 euros en moyenne), en raison des primes particulières touchées dans ces professions. Les régions et les départements versent des salaires moyens supérieurs à 2 000 euros (respectivement 2 039 et 2 171 euros).
L’Insee se penche, comme dans chacune de ses études salariales, sur les disparités de salaires entre les hommes et les femmes. Elles restent importantes, même si elles ont tendance à s’amenuiser un peu. Le salaire net des femmes à temps plein dans la FPT est de 9,3 % inférieur à celui des hommes. Ce sont les femmes cadres qui connaissent les plus importantes différences de salaires avec les hommes (16,7 % inférieurs). Et ce sont les femmes qui ont les emplois les moins bien payés : chez les 40 % de salariés les moins bien payés, les deux tiers sont des femmes. À l’inverse, elles n’occupent que moins de la moitié (47 %) des 10 % de postes les mieux rémunérés.
F.L.
Télécharger l’étude de l’Insee.Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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