Édition du mardi 11 avril 2017
Le développement des compétences des agents territoriaux, un axe stratégique pour 83 % des collectivités
Le CNFPT vient de rendre publique une enquête sur les attentes des collectivités en matière de formation. Selon cette étude réalisée avec l’institut CSA Research, quatre collectivités sur dix (41 %) anticipent une progression du temps de formation de leurs agents. Ce ratio est plus élevé pour les communautés de communes, près d’une sur deux (49 %) envisageant cette progression.
Sur un total de 1 332 collectivités (communes, intercommunalités, métropoles, départements et régions) ayant répondu à l’enquête, 83 % indiquent que le développement des compétences de leurs agents représente un axe stratégique. Mais ce besoin de former leurs agents n’est inscrit dans le projet d’administration que d’une minorité d’entre elles. Ce sont les collectivités de 50 agents et plus qui sont les plus nombreuses à l’avoir fait (45 %), contre seulement 27 % de celles regroupant moins de cinq agents.
L’étude apprend, par ailleurs, que la mise en place d’un dispositif de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est encore globalement peu répandue (7 %), exception faite des grandes collectivités employant 100 agents et plus (32 %). A l’inverse, les entretiens annuels et les fiches de poste sont des outils très utilisés pour favoriser le développement des compétences. 86 % des collectivités interrogées mettent en place des entretiens individuels et 80 % se servent de fiches de poste. Elles sont beaucoup moins nombreuses à utiliser des bilans de compétences (34 %) ou du tutorat (31%). A noter que la diversification des outils augmente, sans surprise, avec la taille de la collectivité.
59 % des collectivités font appel au CNFPT pour former leurs agents, ce chiffre atteignant 73 % pour les collectivités de 10 à 99 agents.
Les transitions professionnelles sont principalement liées à des projets de réorganisation de services (20 %), à des évolutions professionnelles choisies par l’agent (19 %), à des reclassements professionnels (13 %), à la prévention de l’usure professionnelle (7 %), et enfin à des transferts de personnels (5 %).
Seules 30 % des collectivités ont adopté un plan de formation pour leurs agents, ce dernier l’ayant été principalement par les collectivités de plus de 100 agents. Alors que ce plan de formation n’est mutualisé avec d’autres collectivités que dans 32 % des cas, cette mutualisation apparaît comme la meilleure solution pour faciliter l’accès des agents à la formation pour 60 % des collectivités, les plus petites y étant évidemment les plus favorables.
Enfin, si les formations en « présentiel » restent privilégiées, les plus grandes collectivités encouragent également les dispositifs mixtes dont l’approfondissement en « distanciel » et 38 % l’auto-formation via des ressources en ligne et en accès libre.
Sur un total de 1 332 collectivités (communes, intercommunalités, métropoles, départements et régions) ayant répondu à l’enquête, 83 % indiquent que le développement des compétences de leurs agents représente un axe stratégique. Mais ce besoin de former leurs agents n’est inscrit dans le projet d’administration que d’une minorité d’entre elles. Ce sont les collectivités de 50 agents et plus qui sont les plus nombreuses à l’avoir fait (45 %), contre seulement 27 % de celles regroupant moins de cinq agents.
L’étude apprend, par ailleurs, que la mise en place d’un dispositif de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est encore globalement peu répandue (7 %), exception faite des grandes collectivités employant 100 agents et plus (32 %). A l’inverse, les entretiens annuels et les fiches de poste sont des outils très utilisés pour favoriser le développement des compétences. 86 % des collectivités interrogées mettent en place des entretiens individuels et 80 % se servent de fiches de poste. Elles sont beaucoup moins nombreuses à utiliser des bilans de compétences (34 %) ou du tutorat (31%). A noter que la diversification des outils augmente, sans surprise, avec la taille de la collectivité.
59 % des collectivités font appel au CNFPT pour former leurs agents, ce chiffre atteignant 73 % pour les collectivités de 10 à 99 agents.
Les transitions professionnelles sont principalement liées à des projets de réorganisation de services (20 %), à des évolutions professionnelles choisies par l’agent (19 %), à des reclassements professionnels (13 %), à la prévention de l’usure professionnelle (7 %), et enfin à des transferts de personnels (5 %).
Seules 30 % des collectivités ont adopté un plan de formation pour leurs agents, ce dernier l’ayant été principalement par les collectivités de plus de 100 agents. Alors que ce plan de formation n’est mutualisé avec d’autres collectivités que dans 32 % des cas, cette mutualisation apparaît comme la meilleure solution pour faciliter l’accès des agents à la formation pour 60 % des collectivités, les plus petites y étant évidemment les plus favorables.
Enfin, si les formations en « présentiel » restent privilégiées, les plus grandes collectivités encouragent également les dispositifs mixtes dont l’approfondissement en « distanciel » et 38 % l’auto-formation via des ressources en ligne et en accès libre.
Les résultats de cette enquête confortent le constat déjà dressé par le baromètre des ressources humaines, HoRHizons 2016, notamment sur la gestion des compétences au sein des collectivités (lire Maire info du 17 novembre 2016).
C.N.
Télécharger les résultats complets de l’enquête.Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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