Édition du mardi 12 avril 2005
En 2002, les comptes des communes de moins de 10 000 habitants ont vu une stagnation des dépenses totales
La Direction générale des collectivités locales (DGCL) a mis en ligne son étude annuelle sur les finances 2002 des communes de moins de 10 000 habitants.
Pour celles-ci, lexercice 2002 se caractérise par une stagnation des dépenses totales résultant dune forte augmentation des dépenses de fonctionnement liée à une baisse des dépenses dinvestissement. La forte chute (-6,4%) des dépenses déquipement brut des communes résulte, notamment, de linfluence du cycle électoral et du fait du développement des structures intercommunales qui prennent le relais des communes sur un certain nombre de programmes dinvestissement.
Le fort développement de lintercommunalité à fiscalité propre, depuis 2000, influence et modifie tant en niveau quen structure les budgets communaux. En effet, le transfert de compétences des communes vers les groupements saccompagne de transferts de charges et de ressources, que ce soit en fonctionnement (surtout au niveau fiscal) mais aussi en investissement.
Lexercice 2002 connaît une forte augmentation des dépenses courantes ; ce sont les frais de personnel qui augmentent le plus sensiblement (+6,9%), notamment pour les plus petites communes.
La reprise des recettes de fonctionnement est plus faible que celle des dépenses de fonctionnement, ce qui entraîne une diminution de lépargne. Toutefois, lépargne brute dégagée par les communes reste à un niveau suffisant pour financer les remboursements de la dette.
Les dépenses dinvestissement diminuent en 2002, surtout pour léquipement brut. Cette évolution sexplique, dune part, par le rôle croissant pris par lintercommunalité dans linvestissement local, dautre part par le contexte électoral : lannée de renouvellement des conseils municipaux (2001) et lors du premier mandat de la nouvelle équipe municipale (2002), on assiste traditionnellement à une pause de linvestissement direct.
En conséquence, le recours à lemprunt reste à un niveau faible après une forte diminution en 2001. Les remboursements de dette diminuent légèrement. Au total, les communes de moins de 10 000 habitants se désendettent faiblement.
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