Édition du lundi 8 septembre 2014
Baisse des dotations : 10 000 collectivités déjà signataires de la motion de soutien à l'AMF
Dix mille communes ou intercommunalités ont déjà apporté à ce jour leur soutien à l’action de l’Association des maires de France contre la baisse drastique des dotations de l’Etat aux collectivités locales. Lancée début juin (lire Maire info du 13 juin), cette action a assez vite rencontré du succès auprès des collectivités locales, l’association annonçant près de 2 000 soutiens à sa motion moins d’un mois après l’avoir lancée (lire Maire info du 8 juillet). « A ce jour, ce sont 10 000 motions de soutien à l'action de l'AMF qui ont été adoptées en conseil municipal ou communautaire et qui demandent au gouvernement le réexamen du plan de réduction des dotations de l'Etat, l'arrêt immédiat des transferts de charges et des mesures normatives (...) ainsi que la réunion urgente d'une instance de dialogue et de négociation pour remettre à plat les politiques nationales et européennes impactant les budgets des collectivités locales », annonce l'association dans un communiqué publié ce matin.
Pour l'AMF, cette baisse massive des dotations -11 milliards d'euros entre 2015 et 2017, soit une baisse cumulée de 28 milliards sur la période 2014-2017- « aura des conséquences sur la qualité des services rendus à la population » et « sur l’investissement local assuré pour plus de 60 % par le bloc communal avec des répercussions inévitables sur la croissance et l’emploi ».
« Nous avons 10 000 motions à ce jour, d'autres vont arriver, a précisé hier à l'AFP le président de l'AMF, Jacques Pélissard. C'est un phénomène très fort, qui touche des villes de droite comme de gauche ».
Parmi les signataires figurent les villes de Bordeaux, Boulogne-Billancourt, Nancy, Le Havre (à droite ou au centre), mais aussi Douai (PS), la communauté d'agglomération de Lille Métropole (présidée par le maire sans étiquette Damien Castelain), ou encore celle de Lens-Liévin (à gauche). La maire de Paris, Anne Hidalgo, a affirmé début juillet qu'elle proposerait en septembre au Conseil de Paris d'adopter la motion. Des associations départementales de maires se mobilisent aussi, de leur côté, pour la motion en l'adoptant lors de leur assemblée générale.
Dans son communiqué, l’AMF « appelle » ce matin « les maires et présidents de France à continuer à renvoyer leurs motions de soutien jusqu’au congrès des maires de novembre prochain ».
Télécharger la motion de l’AMF.
Pour l'AMF, cette baisse massive des dotations -11 milliards d'euros entre 2015 et 2017, soit une baisse cumulée de 28 milliards sur la période 2014-2017- « aura des conséquences sur la qualité des services rendus à la population » et « sur l’investissement local assuré pour plus de 60 % par le bloc communal avec des répercussions inévitables sur la croissance et l’emploi ».
« Nous avons 10 000 motions à ce jour, d'autres vont arriver, a précisé hier à l'AFP le président de l'AMF, Jacques Pélissard. C'est un phénomène très fort, qui touche des villes de droite comme de gauche ».
Parmi les signataires figurent les villes de Bordeaux, Boulogne-Billancourt, Nancy, Le Havre (à droite ou au centre), mais aussi Douai (PS), la communauté d'agglomération de Lille Métropole (présidée par le maire sans étiquette Damien Castelain), ou encore celle de Lens-Liévin (à gauche). La maire de Paris, Anne Hidalgo, a affirmé début juillet qu'elle proposerait en septembre au Conseil de Paris d'adopter la motion. Des associations départementales de maires se mobilisent aussi, de leur côté, pour la motion en l'adoptant lors de leur assemblée générale.
Dans son communiqué, l’AMF « appelle » ce matin « les maires et présidents de France à continuer à renvoyer leurs motions de soutien jusqu’au congrès des maires de novembre prochain ».
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