Édition du mardi 30 juillet 2013
Fermetures de services d'urgences : indignation des élus locaux et des médecins
L’annonce inattendue de la fermeture des urgences de l’hôpital de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) a provoqué – outre une virulente réaction des élus locaux – la colère de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf), qui exige dans un communiqué publié ce matin « un moratoire sur les fermetures de services d’urgences hospitalières ». « Après les menaces de fermeture des urgences qui pèsent sur l'Hôtel-Dieu à Paris ou sur Wattrelos, dans le Nord, nous apprenons avec consternation la fermeture des urgences du Centre hospitalier de Pont-à-Mousson », déplore l’Amuf, qui rappelle que « seul ce service d'urgences garantit à la population (la) sécurité sanitaire ».
L’Agence régionale de santé (ARS) de Lorraine a annoncé jeudi dernier non la fermeture totale des urgences de Pont-à-Mousson, mais leur transformation en « consultations de médecine polyvalente », ouvertes en journée seulement et non plus 24 h sur 24. Le maire de la ville, Henry Lemoine, a dénoncé avec beaucoup d’amertume une décision à propos de laquelle il n’a nullement été consulté, « prise à l’emporte-pièce », et « annoncée une semaine avant son application ». Un communiqué commun de plusieurs élus de toutes tendances politiques va dans le même sens, tandis que le député de Meurthe-et-Moselle, Jean-Yves Le Déaut, dénonce les « mensonges » de l’ARS qui lui avait « promis qu’aucune décision ne serait prise avant (…) octobre ».
Élus comme médecins urgentistes, au moment où les annonces de fermeture similaires se multiplient, déplorent le fait que le gouvernement ne semble pas disposé à tenir la promesse du chef de l’État, qui s’était engagé à ce qu’aucun Français ne se trouve à plus de 30 minutes d’un service d’urgences. Pour l’Amuf, « ce discours n’est en aucun cas suivi sur le terrain : la casse du service public hospitalier persiste ». Et de conclure : « Nous en déduisons que soit il n’y a pas de direction politique en France, soit certains responsables régionaux ne suivent pas les directives nationales ».
L’Agence régionale de santé (ARS) de Lorraine a annoncé jeudi dernier non la fermeture totale des urgences de Pont-à-Mousson, mais leur transformation en « consultations de médecine polyvalente », ouvertes en journée seulement et non plus 24 h sur 24. Le maire de la ville, Henry Lemoine, a dénoncé avec beaucoup d’amertume une décision à propos de laquelle il n’a nullement été consulté, « prise à l’emporte-pièce », et « annoncée une semaine avant son application ». Un communiqué commun de plusieurs élus de toutes tendances politiques va dans le même sens, tandis que le député de Meurthe-et-Moselle, Jean-Yves Le Déaut, dénonce les « mensonges » de l’ARS qui lui avait « promis qu’aucune décision ne serait prise avant (…) octobre ».
Élus comme médecins urgentistes, au moment où les annonces de fermeture similaires se multiplient, déplorent le fait que le gouvernement ne semble pas disposé à tenir la promesse du chef de l’État, qui s’était engagé à ce qu’aucun Français ne se trouve à plus de 30 minutes d’un service d’urgences. Pour l’Amuf, « ce discours n’est en aucun cas suivi sur le terrain : la casse du service public hospitalier persiste ». Et de conclure : « Nous en déduisons que soit il n’y a pas de direction politique en France, soit certains responsables régionaux ne suivent pas les directives nationales ».
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