Édition du lundi 4 janvier 2016
Expérimentation de la circulation inter-files des deux-roues
Un décret autorisant la circulation des deux-roues entre deux files de voitures dans certaines conditions en Ile-de-France, dans les Bouches-du-Rhône, la Gironde et le Rhône, est paru samedi 26 décembre 2015 au Journal officiel.
« Cette expérimentation devrait débuter au 1er février », a précisé à l'AFP le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, qui doit encore signer l'arrêté précisant son entrée en vigueur.
Dès la mi-janvier, la Sécurité routière mettra en place « une communication très forte à destination des motards et des automobilistes » pour leur « enseigner cette pratique, jusqu'à présent interdite », a ajouté Emmanuel Barbe.
Depuis de nombreuses années, les associations d'usagers des deux-roues souhaitent voir cette pratique autorisée et, fin 2013, le Conseil de la sécurité routière (CNSR) avait recommandé une expérimentation pour donner à tous les usagers un cadre clair.
Le décret publié samedi précise qu'« à titre expérimental et par dérogation à certaines règles (...), la circulation inter-files de certains véhicules à deux ou trois roues motorisés et d'une largeur maximum d'un mètre » sera autorisée pour « une période de quatre ans, prorogeable dans la limite d'un an (...) en Ile-de-France, dans les Bouches-du-Rhône, la Gironde et le Rhône ». L'expérimentation fera l'objet de rapports annuels d'évaluation.
Un conducteur est considéré comme étant en « inter-files » lorsqu'il circule « entre deux files de véhicules situées sur les deux voies de circulation les plus à gauche de la chaussée », précise le texte.
Cette circulation sera autorisée « lorsque la circulation s'est, en raison de sa densité, établie en file ininterrompue sur toutes les voies, jusqu'à une vitesse maximale de 50 km/h ».
Elle ne pourra être exécutée « que sur les autoroutes et les routes, dont la vitesse maximale autorisée est supérieure ou égale à 70 km/h, à deux chaussées séparées par un terre-plein central et dotée d'au moins deux voies chacune ». Elle sera donc notamment possible sur le périphérique parisien.
« C'est une avancée positive qui concerne une spécificité de la conduite des deux-roues motorisés », s'est félicité Nathanaël Gagnaire, délégué général de la FFMC (Fédération française des motards en colère), tout en regrettant la frilosité des pouvoirs publics sur cette pratique « couramment utilisée par les motards depuis 30 ans ».
« Qu'il y ait une phase de test pourquoi pas, mais quatre ans, c'est long », a-t-il estimé, en soulignant que la pratique est légalisée et généralisée en Belgique depuis longtemps.
En 2012, un sondage réalisé par 2-roues Lab', le laboratoire d'étude de la Mutuelle des motards, révélait que 97,5% des utilisateurs de deux-roues se livraient à la circulation inter-files. Mais à l'époque, seuls 52% de sondés se déclaraient favorables à une légalisation totale de cette pratique.
« Cette expérimentation devrait débuter au 1er février », a précisé à l'AFP le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, qui doit encore signer l'arrêté précisant son entrée en vigueur.
Dès la mi-janvier, la Sécurité routière mettra en place « une communication très forte à destination des motards et des automobilistes » pour leur « enseigner cette pratique, jusqu'à présent interdite », a ajouté Emmanuel Barbe.
Depuis de nombreuses années, les associations d'usagers des deux-roues souhaitent voir cette pratique autorisée et, fin 2013, le Conseil de la sécurité routière (CNSR) avait recommandé une expérimentation pour donner à tous les usagers un cadre clair.
Le décret publié samedi précise qu'« à titre expérimental et par dérogation à certaines règles (...), la circulation inter-files de certains véhicules à deux ou trois roues motorisés et d'une largeur maximum d'un mètre » sera autorisée pour « une période de quatre ans, prorogeable dans la limite d'un an (...) en Ile-de-France, dans les Bouches-du-Rhône, la Gironde et le Rhône ». L'expérimentation fera l'objet de rapports annuels d'évaluation.
Un conducteur est considéré comme étant en « inter-files » lorsqu'il circule « entre deux files de véhicules situées sur les deux voies de circulation les plus à gauche de la chaussée », précise le texte.
Cette circulation sera autorisée « lorsque la circulation s'est, en raison de sa densité, établie en file ininterrompue sur toutes les voies, jusqu'à une vitesse maximale de 50 km/h ».
Elle ne pourra être exécutée « que sur les autoroutes et les routes, dont la vitesse maximale autorisée est supérieure ou égale à 70 km/h, à deux chaussées séparées par un terre-plein central et dotée d'au moins deux voies chacune ». Elle sera donc notamment possible sur le périphérique parisien.
« C'est une avancée positive qui concerne une spécificité de la conduite des deux-roues motorisés », s'est félicité Nathanaël Gagnaire, délégué général de la FFMC (Fédération française des motards en colère), tout en regrettant la frilosité des pouvoirs publics sur cette pratique « couramment utilisée par les motards depuis 30 ans ».
« Qu'il y ait une phase de test pourquoi pas, mais quatre ans, c'est long », a-t-il estimé, en soulignant que la pratique est légalisée et généralisée en Belgique depuis longtemps.
En 2012, un sondage réalisé par 2-roues Lab', le laboratoire d'étude de la Mutuelle des motards, révélait que 97,5% des utilisateurs de deux-roues se livraient à la circulation inter-files. Mais à l'époque, seuls 52% de sondés se déclaraient favorables à une légalisation totale de cette pratique.
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