Édition du mercredi 17 avril 2013
La BEI présente aux élus sa « campagne de mobilisation »
Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), est venu présenter hier la « campagne de mobilisation » de la banque auprès des acteurs locaux en France pour relancer l’économie européenne, lors d’un séminaire organisé par la Maison européenne des pouvoirs locaux français (MEPLF), dans l’auditorium de l’Association des maires de France à Paris.
A travers, notamment, la réorientation de 55 milliards d’euros issus des fonds structurels, et l’augmentation de 10 milliards du capital de la banque, décidée en juin dernier par le Conseil européen, l’objectif est de porter la capacité de prêt de la BEI en France à 7 milliards d’euros par an, contre 4 auparavant. Sur cette enveloppe, 1,5 milliard d’euros a déjà été distribué depuis le début de l’année, « dont 600 millions à destination des collectivités territoriales », a précisé Philippe de Fontaine Vive. Le vice-président de la BEI a affirmé aux élus locaux être en pleine « campagne de mobilisation ». « Cela veut dire vous écouter plus, mais aussi se donner les moyens de vous écouter ; c’est pourquoi, dans notre bureau de Paris, un agent suivra spécifiquement le secteur public », a précisé le haut fonctionnaire européen.
Jusqu’à présent, la BEI semblait un acteur lointain pour la plupart des acteurs locaux, car, faute de personnel suffisant, la banque ne regardait « a priori que les projets de plus de 100 millions d’euros », a poursuivi Philippe de Fontaine Vive. C’est la raison pour laquelle elle travaillait jusqu’ici avec des banques commerciales pour proposer aux collectivités locales des produits standardisés. Mais depuis la crise et la nouvelle régulation financière de Bâle III, celles-ci rechignent à prêter au secteur local : la création de la Banque publique d’investissement (BPI), et l’expertise de la Caisse des dépôts (CDC) pourraient permettre de combler ce vide, selon le vice-président.
« Actuellement nous sommes en train d'étudier avec Jean-Pierre Jouyet (directeur général de la CDC) si on ne peut pas proposer des produits communs, et se mettre d’accord sur des critères d’éligibilité pour que les directeurs régionaux de la CDC puissent donner une réponse rapide sur un financement commun des projets des collectivités », a avancé Philippe de Fontaine Vive.
Le président de l’AMF, Jacques Pélissard, a salué en conclusion de la rencontre la « complémentarité » et « l’émulation des outils » de financement du secteur local, avec la BEI et la CDC mais aussi la future Agence française de financement des investissements locaux (AFFIL), qui sera mise en place d’ici « une petite année ».
A travers, notamment, la réorientation de 55 milliards d’euros issus des fonds structurels, et l’augmentation de 10 milliards du capital de la banque, décidée en juin dernier par le Conseil européen, l’objectif est de porter la capacité de prêt de la BEI en France à 7 milliards d’euros par an, contre 4 auparavant. Sur cette enveloppe, 1,5 milliard d’euros a déjà été distribué depuis le début de l’année, « dont 600 millions à destination des collectivités territoriales », a précisé Philippe de Fontaine Vive. Le vice-président de la BEI a affirmé aux élus locaux être en pleine « campagne de mobilisation ». « Cela veut dire vous écouter plus, mais aussi se donner les moyens de vous écouter ; c’est pourquoi, dans notre bureau de Paris, un agent suivra spécifiquement le secteur public », a précisé le haut fonctionnaire européen.
Jusqu’à présent, la BEI semblait un acteur lointain pour la plupart des acteurs locaux, car, faute de personnel suffisant, la banque ne regardait « a priori que les projets de plus de 100 millions d’euros », a poursuivi Philippe de Fontaine Vive. C’est la raison pour laquelle elle travaillait jusqu’ici avec des banques commerciales pour proposer aux collectivités locales des produits standardisés. Mais depuis la crise et la nouvelle régulation financière de Bâle III, celles-ci rechignent à prêter au secteur local : la création de la Banque publique d’investissement (BPI), et l’expertise de la Caisse des dépôts (CDC) pourraient permettre de combler ce vide, selon le vice-président.
« Actuellement nous sommes en train d'étudier avec Jean-Pierre Jouyet (directeur général de la CDC) si on ne peut pas proposer des produits communs, et se mettre d’accord sur des critères d’éligibilité pour que les directeurs régionaux de la CDC puissent donner une réponse rapide sur un financement commun des projets des collectivités », a avancé Philippe de Fontaine Vive.
Le président de l’AMF, Jacques Pélissard, a salué en conclusion de la rencontre la « complémentarité » et « l’émulation des outils » de financement du secteur local, avec la BEI et la CDC mais aussi la future Agence française de financement des investissements locaux (AFFIL), qui sera mise en place d’ici « une petite année ».
E.G.E.
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