Édition du lundi 28 janvier 2013
Fonds structurels : les maires plaident pour un meilleur équilibre entre les territoires
Une délégation d’élus de la MEPLF (Maison européenne des pouvoirs locaux français) —(Association des maires de France, Fédération des maires des villes moyennes et Association des maires des grandes villes de France — a rencontré mercredi 16 janvier la ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique, Marylise Lebranchu. La rencontre était consacrée à la réforme de la décentralisation et aux modalités de transfert des fonds structurels européens pour 2014-2020. Comme l’explique à Maire info le vice-président de l’AMF et président de sa commission Europe, Christophe Rouillon, « nous sommes en effet dans une période stratégique, puisque les collectivités doivent rendre leurs avis à l’État sur cette question d’ici début février ». Les élus ont souhaité « alerter le gouvernement » sur plusieurs points, explique-t-il : besoin de simplification des procédures d’obtention des fonds de cohésion territoriale, appui de l’État pour garantir l’équité entre les territoires pour que « les fonds structurels ne se concentrent pas uniquement sur quelques grandes aires métropolitaines ». Les élus demandent donc que les communes soient « écoutées », et qu’elles puissent « faire partie des futures instances de gestion des fonds européens », ajoute-t-il.
Dans le cadre du futur acte III de la décentralisation, Christophe Rouillon estime que « les régions ne doivent pas être les seuls interlocuteurs » en matière de fonds structurels, et qu’il ne faudra pas oublier « l’échelon de proximité ». Dans le domaine des économies d’énergie par exemple, les collectivités locales « ont un rôle extrêmement important à jouer ». Christophe Rouillon a également « plaidé » pour un point qu’il estime particulièrement important, celui de l’éducation. « Les fonds européens peuvent servir à la construction d’une salle de sport, mais pas d’une école ou d’un collège. C’est aberrant », estime-t-il.
Une délégation d’élus de la MEPLF et de l’Association des régions de France devraient rencontrer aujourd’hui le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, et le ministre chargé des Affaires européennes, Bernard Cazeneuve.
Dans le cadre du futur acte III de la décentralisation, Christophe Rouillon estime que « les régions ne doivent pas être les seuls interlocuteurs » en matière de fonds structurels, et qu’il ne faudra pas oublier « l’échelon de proximité ». Dans le domaine des économies d’énergie par exemple, les collectivités locales « ont un rôle extrêmement important à jouer ». Christophe Rouillon a également « plaidé » pour un point qu’il estime particulièrement important, celui de l’éducation. « Les fonds européens peuvent servir à la construction d’une salle de sport, mais pas d’une école ou d’un collège. C’est aberrant », estime-t-il.
Une délégation d’élus de la MEPLF et de l’Association des régions de France devraient rencontrer aujourd’hui le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, et le ministre chargé des Affaires européennes, Bernard Cazeneuve.
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