Édition du mardi 30 juin 2015
Europe : 2 milliards d'euros pour les projets de transport français
La Commission européenne a publié hier la liste très attendue des projets retenus dans le cadre d’une ligne de financement appelée « mécanisme pour l’interconnexion en Europe », subventionnant les grands projets de transport. Parmi les projets retenus, la ligne ferroviaire Lyon-Turin et le canal Seine-nord-Europe.
L’Europe ne lésine pas sur les moyens – pour une fois : ce sont pas moins de 13 milliards d’euros qu’elle va consacrer à aider les projets structurants. Plus de 700 projets ont été soumis et un peu plus d’un tiers (276) ont été retenus. La France, avec 28 projets retenus, qui seront financés à hauteur de 2 milliards d’euros, est la mieux servie.
Les deux plus importants projets, en termes monétaires, sont la ligne ferroviaire Lyon-Turin et le canal Seine-nord-Europe. La première représente un chantier colossal, qui devrait s’étendre sur une vingtaine d’années, avec, à terme, la création d’un double tunnel ferroviaire sous les Alpes pour transporter, essentiellement, du fret entre la France et l’Italie. Un projet dont ses promoteurs espèrent qu’il permettra de désengorger le trafic de camions entre les deux pays. L’Europe accepterait de mettre 813 millions d’euros pour la première phase du projet (le tunnel de base sous le Mont-Cenis).
Subvention considérable également pour le canal Seine-nord-Europe, rebaptisé aujourd’hui Seine-Escaut, projet d’une importance considérable pour toutes régions du nord de la France. Ce méga-canal de 107 km reliant le bassin parisien aux grands ports du nord de l’Europe, et sera configuré pour accueillir des barges de 4400 tonnes. La Commission serait prête à mettre sur la table 979 millions d’euros – soit 42 % du montant éligibles aux aides.
De nombreux autres projets ont été retenus par Bruxelles. Ferroviaires, avec notamment les études des nouvelles lignes Bordeaux-Dax (52 millions d’aides) et Montpellier-Perpignan (11,6 millions), le traitement du nœud ferroviaire de Mulhouse et celui de Lyon, la modernisation de la ligne Serqueux-Gisors… Portuaires, avec le financement de 20 % du projet Gironde XL sur le Grand port maritime de Bordeaux, de 20 % également de la modernisation du terminal container de Saint-Nazaire ; le port maritime de Rouen bénéficiera lui aussi de quelque 34 millions d’euros. Quant au port de Calais, il touchera le jackpot avec 82 millions de subventions pour le projet Calais Port 2015.
Des études vont également être financées notamment sur le raccordement du futur réseau de métro automatique du Grand Paris aux navettes aéroportuaires ; et sur un système d’aide à la navigation intelligente qui va être testé sur les routes et la voirie de plusieurs territoires pilotes.
La confirmation officielle de ces financements interviendra le 10 juillet. À un moment où les subventions de l’État aux collectivités comme le produit du versement transport sont appelés à baisser drastiquement, ils ne pourront être que bienvenus.
L’Europe ne lésine pas sur les moyens – pour une fois : ce sont pas moins de 13 milliards d’euros qu’elle va consacrer à aider les projets structurants. Plus de 700 projets ont été soumis et un peu plus d’un tiers (276) ont été retenus. La France, avec 28 projets retenus, qui seront financés à hauteur de 2 milliards d’euros, est la mieux servie.
Les deux plus importants projets, en termes monétaires, sont la ligne ferroviaire Lyon-Turin et le canal Seine-nord-Europe. La première représente un chantier colossal, qui devrait s’étendre sur une vingtaine d’années, avec, à terme, la création d’un double tunnel ferroviaire sous les Alpes pour transporter, essentiellement, du fret entre la France et l’Italie. Un projet dont ses promoteurs espèrent qu’il permettra de désengorger le trafic de camions entre les deux pays. L’Europe accepterait de mettre 813 millions d’euros pour la première phase du projet (le tunnel de base sous le Mont-Cenis).
Subvention considérable également pour le canal Seine-nord-Europe, rebaptisé aujourd’hui Seine-Escaut, projet d’une importance considérable pour toutes régions du nord de la France. Ce méga-canal de 107 km reliant le bassin parisien aux grands ports du nord de l’Europe, et sera configuré pour accueillir des barges de 4400 tonnes. La Commission serait prête à mettre sur la table 979 millions d’euros – soit 42 % du montant éligibles aux aides.
De nombreux autres projets ont été retenus par Bruxelles. Ferroviaires, avec notamment les études des nouvelles lignes Bordeaux-Dax (52 millions d’aides) et Montpellier-Perpignan (11,6 millions), le traitement du nœud ferroviaire de Mulhouse et celui de Lyon, la modernisation de la ligne Serqueux-Gisors… Portuaires, avec le financement de 20 % du projet Gironde XL sur le Grand port maritime de Bordeaux, de 20 % également de la modernisation du terminal container de Saint-Nazaire ; le port maritime de Rouen bénéficiera lui aussi de quelque 34 millions d’euros. Quant au port de Calais, il touchera le jackpot avec 82 millions de subventions pour le projet Calais Port 2015.
Des études vont également être financées notamment sur le raccordement du futur réseau de métro automatique du Grand Paris aux navettes aéroportuaires ; et sur un système d’aide à la navigation intelligente qui va être testé sur les routes et la voirie de plusieurs territoires pilotes.
La confirmation officielle de ces financements interviendra le 10 juillet. À un moment où les subventions de l’État aux collectivités comme le produit du versement transport sont appelés à baisser drastiquement, ils ne pourront être que bienvenus.
F.L.
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