Édition du vendredi 14 mars 2014
Pic de pollution : des collectivités rendent les transports gratuits
Confrontées aux risques potentiels induits par le pic de pollution, plusieurs collectivités ont pris des mesures d’urgence comme la gratuité des transports en commun pour inciter les habitants à laisser leur voiture au garage, alors que plus de trente départements étaient touchés hier par des alertes maximales à la pollution aux particules fines.
Ainsi, en Ile-de-France et dans l’agglomération de Rouen, les transports sont gratuits depuis ce matin et jusqu’à dimanche soir ; idem dans l’agglomération du Havre, mais seulement pour aujourd’hui.
Le président de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon, à la tête de l'autorité organisatrice des transports dans la région, le STIF, a précisé que cette gratuité, annoncée en premier par le ministre de l’Ecologie, Philippe Martin, serait assurée « pendant toute la durée du pic de pollution ». Il n'y aura toutefois pas de réduction sur les cartes d'abonnement hebdomadaires ou mensuelles.
Dans la Somme, le préfet a demandé aux directeurs des écoles primaires, maternelles, collèges et lycées d’interdire les activités sportives en extérieur.
Philippe Martin a rappelé que différentes mesures antipollution étaient prises dans différentes régions : réduction de la vitesse sur certains axes, détournement de poids-lourds, restriction d'activité industrielle, gratuité limitée des Vélib' et Autolib' à Paris et interdiction de feux de cheminées. Les réductions de vitesse ont un effet « assez modeste », a toutefois souligné Gilles Aymoz, responsable qualité de l'air à l'Ademe.
Cet épisode de pollution aux PM10 (particules inférieures à 10 micromètres), poussières de compositions diverses (chauffage au bois et au fioul, industrie, moteurs – surtout diesel – en ville), est favorisé par des conditions anticycloniques et des nuits froides suivies de journées bien plus chaudes, ne permettant pas la dispersion des polluants.
Le niveau d'alerte est déclenché à partir d'une concentration moyenne quotidienne de PM10 de 80 microgrammes de particules par m3 d'air. Ce niveau était dépassé hier dans plus de 30 départements: en Bretagne, Haute-Normandie, Calvados et Manche, dans une partie de Poitou-Charentes (Deux-Sèvres, Charente-Maritime), dans la majorité de la région Centre (Eure-et-Loir, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher et le Loiret) mais aussi dans le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Marne, l'Ile-de-France, la région Rhône-Alpes et le Vaucluse.
Le seuil d'information, atteint à partir de 50 microgrammes par m3, a été dépassé dans une vingtaine d'autres départements.
Lorsque le seuil d'alerte est franchi, il est recommandé aux populations sensibles d'éviter les activités physiques et sportives en plein air ou en extérieur. Ces conseils ne s'appliquent à la population générale qu'en cas de symptômes tels que fatigue inhabituelle, mal de gorge, toux, essoufflement, palpitations.
(AFP)
Ainsi, en Ile-de-France et dans l’agglomération de Rouen, les transports sont gratuits depuis ce matin et jusqu’à dimanche soir ; idem dans l’agglomération du Havre, mais seulement pour aujourd’hui.
Le président de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon, à la tête de l'autorité organisatrice des transports dans la région, le STIF, a précisé que cette gratuité, annoncée en premier par le ministre de l’Ecologie, Philippe Martin, serait assurée « pendant toute la durée du pic de pollution ». Il n'y aura toutefois pas de réduction sur les cartes d'abonnement hebdomadaires ou mensuelles.
Dans la Somme, le préfet a demandé aux directeurs des écoles primaires, maternelles, collèges et lycées d’interdire les activités sportives en extérieur.
Philippe Martin a rappelé que différentes mesures antipollution étaient prises dans différentes régions : réduction de la vitesse sur certains axes, détournement de poids-lourds, restriction d'activité industrielle, gratuité limitée des Vélib' et Autolib' à Paris et interdiction de feux de cheminées. Les réductions de vitesse ont un effet « assez modeste », a toutefois souligné Gilles Aymoz, responsable qualité de l'air à l'Ademe.
Cet épisode de pollution aux PM10 (particules inférieures à 10 micromètres), poussières de compositions diverses (chauffage au bois et au fioul, industrie, moteurs – surtout diesel – en ville), est favorisé par des conditions anticycloniques et des nuits froides suivies de journées bien plus chaudes, ne permettant pas la dispersion des polluants.
Le niveau d'alerte est déclenché à partir d'une concentration moyenne quotidienne de PM10 de 80 microgrammes de particules par m3 d'air. Ce niveau était dépassé hier dans plus de 30 départements: en Bretagne, Haute-Normandie, Calvados et Manche, dans une partie de Poitou-Charentes (Deux-Sèvres, Charente-Maritime), dans la majorité de la région Centre (Eure-et-Loir, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher et le Loiret) mais aussi dans le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Marne, l'Ile-de-France, la région Rhône-Alpes et le Vaucluse.
Le seuil d'information, atteint à partir de 50 microgrammes par m3, a été dépassé dans une vingtaine d'autres départements.
Lorsque le seuil d'alerte est franchi, il est recommandé aux populations sensibles d'éviter les activités physiques et sportives en plein air ou en extérieur. Ces conseils ne s'appliquent à la population générale qu'en cas de symptômes tels que fatigue inhabituelle, mal de gorge, toux, essoufflement, palpitations.
(AFP)
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