Édition du jeudi 28 février 2013
La rénovation thermique des bâtiments confrontée à la rigueur budgétaire
Au lendemain du séminaire interministériel de mardi dernier consacré à la relance du secteur du bâtiment, qui s’est tenu à l’Élysée, une table ronde a été organisée hier à l’initiative de la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, sur la question de la rénovation thermique. Les deux réunions ont finalement donné l’image d’un certain blocage.
À l’Assemblée, les acteurs de la filière bâtiment ont tracé un tableau plutôt sombre, estimant que l’efficacité énergétique des bâtiments « ne décolle pas vraiment », ni dans le secteur des bâtiments de l’État, ni dans ceux des collectivités ou des particuliers. La table ronde a fait le constat de procédures trop compliquées, d’un manque d’aides conséquentes, d’un éparpillement des moyens et des sources d’informations entre les différentes agences concernées (Anah, Anru, Ademe, etc.).
À l’Assemblée, les acteurs de la filière bâtiment ont tracé un tableau plutôt sombre, estimant que l’efficacité énergétique des bâtiments « ne décolle pas vraiment », ni dans le secteur des bâtiments de l’État, ni dans ceux des collectivités ou des particuliers. La table ronde a fait le constat de procédures trop compliquées, d’un manque d’aides conséquentes, d’un éparpillement des moyens et des sources d’informations entre les différentes agences concernées (Anah, Anru, Ademe, etc.).
De nombreux acteurs plaident donc pour la création de guichets uniques qui permettraient à tous ceux qui souhaitent procéder à une rénovation thermique d’avoir un – et un seul – interlocuteur clairement identifié. Autre piste : le développement des Contrats de performance énergétique et des systèmes de tiers investisseurs – comme celui des CEE (certificats d’économies d’énergie).
Du côté de l’État, on ne peut pas dire que les signaux envoyés soient très encourageants : la réunion organisée mardi à l’Élysée devait être l’occasion d’annoncer les arbitrages du gouvernement notamment sur la question de la rénovation thermique – alors que le président de la République a, rappelons-le, fixé lors de la Conférence environnementale l’objectif extrêmement ambitieux d’un million de logements rénovés par an. Au final, des pistes ont certes été évoquées lors de ce séminaire, comme la minoration du taux de TVA à 5% pour les travaux de rénovation, réclamée à cor et à cri par les professionnels. Mais d’arbitrages rendus, il n’y en eut point. La réunion n’a même pas donné lieu à un communiqué de presse du ministère du Logement ou de celui de l’Écologie. Le gouvernement n’a en effet pas encore trouvé – rigueur oblige – les marges budgétaires permettant de financer un grand plan de rénovation thermique des bâtiments.
Les arbitrages prévus mardi ont donc été reportés au 15 mars.
Du côté de l’État, on ne peut pas dire que les signaux envoyés soient très encourageants : la réunion organisée mardi à l’Élysée devait être l’occasion d’annoncer les arbitrages du gouvernement notamment sur la question de la rénovation thermique – alors que le président de la République a, rappelons-le, fixé lors de la Conférence environnementale l’objectif extrêmement ambitieux d’un million de logements rénovés par an. Au final, des pistes ont certes été évoquées lors de ce séminaire, comme la minoration du taux de TVA à 5% pour les travaux de rénovation, réclamée à cor et à cri par les professionnels. Mais d’arbitrages rendus, il n’y en eut point. La réunion n’a même pas donné lieu à un communiqué de presse du ministère du Logement ou de celui de l’Écologie. Le gouvernement n’a en effet pas encore trouvé – rigueur oblige – les marges budgétaires permettant de financer un grand plan de rénovation thermique des bâtiments.
Les arbitrages prévus mardi ont donc été reportés au 15 mars.
F.L.
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