La région Basse-Normandie se prononce contre les organismes génétiquement modifiés (OGM) sur son territoire

Après les régions Poitou-Charentes, Bourgogne, Rhône-Alpes, Pays de Loire, Picardie et Nord-Pas-de-Calais, la région Basse-Normandie s'est prononcée lundi contre les organismes génétiquement modifiés (OGM) sur son territoire et pour l'implantation d'un réacteur nucléaire de troisième génération EPR à Flamanville (Manche). Le conseil régional s'est déclaré, "au nom du principe de précaution, opposé à tout essai privé ou public, à toute culture de plantes génétiquement modifiées, en plein champ" sur son territoire, dans une motion adoptée par la majorité de gauche du conseil. L'UMP n'a pas pris part au vote. Concernant l'EPR, la région a estimé "souhaitable" que le gouvernement retienne le site de Flamanville, dans une motion pour la diversification énergétique en Basse- Normandie adoptée à 21 voix pour (PS-PC-MRC), 17 contre (UMP-FN). Le groupe Radicaux, Citoyens, Verts (6) n'a pas pris part au vote. La région a demandé "un entretien avec la direction d'EDF pour confirmer aux principaux responsables du dossier la volonté de la région Basse-Normandie d'assumer la totalité des responsabilités qui lui incombent, dans le domaine de ses compétences, si le gouvernement retient le site de Flamanville". Le conseil d'administration d'EDF a autorisé la semaine dernière son président à engager le processus de consultation au terme duquel doit être déterminé le site de construction du réacteur. Dans sa motion sur la diversification énergétique, la Basse-Normandie a critiqué "la remise en cause des crédits affectés à l'Ademe" qui "compromet gravement les efforts consentis au cours des dernières années en faveur de la diversification des énergies".

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