Édition du mercredi 18 septembre 2013
Beaucoup de jeunes peu qualifiés recrutés en emplois d'avenir, mais peu de CDI
Avec 86% des jeunes embauchés n'ayant pas le diplôme du baccalauréat, l’objectif du « ciblage » des emplois d’avenir sur les jeunes moins qualifiés « a été respecté », mais leur déploiement est marqué par de « grandes disparités » et la proportion de jeunes en CDI est « insuffisante », selon la mission d'évaluation du dispositif, qui a présenté hier ses conclusions à la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale.
Si, sur le terrain, « l'écho est largement positif », d'autres objectifs le sont moins et la mission, composée de six députés de la majorité et de l'opposition, formule 27 propositions pour améliorer ce dispositif d'insertion des 16-25 ans, symbole de la priorité donnée par le gouvernement à la « bataille pour l'emploi ».
Si les contrats sont « majoritairement conclus en CDI ou en CDD de trois ans » (57%), la mission relève « l'insuffisante proportion de contrats conclus en CDI » (10,7%). Pour rendre les CDI « plus attractifs », elle recommande donc d’augmenter la subvention aux employeurs de 10 points pour un CDI, dans une phase expérimentale de six mois. Actuellement, la subvention est de 75% du Smic brut pour les employeurs du secteur non-marchand (collectivités, associations, etc.) et de 35% pour ceux du secteur privé.
Les députés préconisent également une hausse de la subvention « de 5 à 10 points » pour les employeurs du privé qui embauchent en zone urbaine sensible (ZUS), afin d’atteindre l’objectif de 30% des recrutements, contre 15,7% actuellement.
Pour l'avenir, la mission appelle à « simplifier » et « entièrement dématérialiser » la procédure administrative. Elle préconise aussi d'autoriser les acteurs locaux à déroger aux critères d'éligibilité « dans la limite de 5% » de leurs crédits pour dénouer des situations « injustes » de jeunes rencontrant « des difficultés analogues d'accès à l'emploi ».
« Après un retard à l'allumage », le dispositif a atteint « un rythme de croisière aujourd'hui soutenu (...) grâce à une forte mobilisation », observe le rapport. Avec désormais 500 contrats signés par jour, la montée en charge est « comparable à celle des emplois-jeunes » du gouvernement Jospin.
Selon les députés, la barre des 100 000 emplois d'avenir en 2013 est « haute » mais « franchissable à condition de généraliser sans délai les bonnes pratiques des territoires les plus en avance ».
Hier, le ministre du Travail, Michel Sapin, a indiqué que 56 000 emplois d'avenir avaient été signés à ce jour et appelé à « donner un dernier coup de rein » pour atteindre l'objectif de 100 000 signés à la fin de l'année.
Télécharger le rapport sur les emplois d'avenir.
Si, sur le terrain, « l'écho est largement positif », d'autres objectifs le sont moins et la mission, composée de six députés de la majorité et de l'opposition, formule 27 propositions pour améliorer ce dispositif d'insertion des 16-25 ans, symbole de la priorité donnée par le gouvernement à la « bataille pour l'emploi ».
Si les contrats sont « majoritairement conclus en CDI ou en CDD de trois ans » (57%), la mission relève « l'insuffisante proportion de contrats conclus en CDI » (10,7%). Pour rendre les CDI « plus attractifs », elle recommande donc d’augmenter la subvention aux employeurs de 10 points pour un CDI, dans une phase expérimentale de six mois. Actuellement, la subvention est de 75% du Smic brut pour les employeurs du secteur non-marchand (collectivités, associations, etc.) et de 35% pour ceux du secteur privé.
Les députés préconisent également une hausse de la subvention « de 5 à 10 points » pour les employeurs du privé qui embauchent en zone urbaine sensible (ZUS), afin d’atteindre l’objectif de 30% des recrutements, contre 15,7% actuellement.
Pour l'avenir, la mission appelle à « simplifier » et « entièrement dématérialiser » la procédure administrative. Elle préconise aussi d'autoriser les acteurs locaux à déroger aux critères d'éligibilité « dans la limite de 5% » de leurs crédits pour dénouer des situations « injustes » de jeunes rencontrant « des difficultés analogues d'accès à l'emploi ».
« Après un retard à l'allumage », le dispositif a atteint « un rythme de croisière aujourd'hui soutenu (...) grâce à une forte mobilisation », observe le rapport. Avec désormais 500 contrats signés par jour, la montée en charge est « comparable à celle des emplois-jeunes » du gouvernement Jospin.
Selon les députés, la barre des 100 000 emplois d'avenir en 2013 est « haute » mais « franchissable à condition de généraliser sans délai les bonnes pratiques des territoires les plus en avance ».
Hier, le ministre du Travail, Michel Sapin, a indiqué que 56 000 emplois d'avenir avaient été signés à ce jour et appelé à « donner un dernier coup de rein » pour atteindre l'objectif de 100 000 signés à la fin de l'année.
Télécharger le rapport sur les emplois d'avenir.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2