Édition du vendredi 14 mars 2014
Un rapport plaide pour le développement de l'apprentissage dans la fonction publique
Développer l'apprentissage dans la fonction publique, simplifier les contrats de travail ou encore rendre obligatoire la « découverte de l'apprentissage » au collège : un rapport publié mercredi 12 mars cherche à lever les « freins » vers cette filière réputée offrir aux jeunes une meilleure insertion dans l'emploi.
Ce rapport « inter-inspections » (Inspection générale de l'éducation nationale, Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche, Inspection générale de l'administration et Inspection générale des affaires sociales) plaide ainsi pour un développement de l'apprentissage dans la fonction publique, qui ne comptabilise que « 2,5% de l'ensemble des apprentis », un chiffre qui « reste bien en deçà des potentialités ».
« L'apprentissage représente près de 8 milliards d'euros et assure la formation de plus de 436 000 apprentis » mais souffre « d'un déficit d'image dans les représentations des familles, des jeunes et de certains acteurs de l'éducation », « d'une méfiance réciproque entre jeunes et employeurs » ainsi que de « nombreux obstacles juridiques », estiment les inspecteurs.
Ceux-ci proposent donc en premier lieu de faciliter l'orientation vers cette filière qui permet d'alterner formation en milieu scolaire et en entreprise. Notant que, « malgré des politiques volontaristes (...), l'apprentissage n'a pas réussi à se construire une image de formation de qualité », ils préconisent de fixer des objectifs quantitatifs pour l'éducation nationale, de « sensibiliser les acteurs de l'orientation » ou encore de rendre obligatoire « une session de découverte de l'apprentissage » au collège (visites de centres de formation des apprentis, rencontres avec des apprentis etc.).
Autre proposition : adopter un nouveau mode de rémunération déterminé par « le niveau du cycle de formation » et non plus l'âge. Le rapport incite également à signaler à Pôle emploi les entreprises de plus de 250 salariés qui n'atteignent pas le seuil minimal d'alternants requis par la loi, qui pourraient alors être « accompagnées » dans le recrutement d'apprentis.
Les différentes inspections jugent par ailleurs nécessaire de « simplifier » le contrat de travail, par exemple en « alignant les modes de ruptures du contrat d'apprentissage sur celles du CDD ».
Le gouvernement, engagé dans une réforme du financement de l'apprentissage, souhaite développer cette filière et s'est fixé pour objectif 500 000 jeunes en apprentissage d'ici à 2017, pour lutter contre le chômage des moins de 25 ans. En 2013, le nombre de jeunes entrés en apprentissage dans le secteur marchand a reculé de près de 8 % à 273 094, une baisse dont s'est inquiété en février le Medef, accusant le gouvernement de décourager les entreprises.
(AFP)
Ce rapport « inter-inspections » (Inspection générale de l'éducation nationale, Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche, Inspection générale de l'administration et Inspection générale des affaires sociales) plaide ainsi pour un développement de l'apprentissage dans la fonction publique, qui ne comptabilise que « 2,5% de l'ensemble des apprentis », un chiffre qui « reste bien en deçà des potentialités ».
« L'apprentissage représente près de 8 milliards d'euros et assure la formation de plus de 436 000 apprentis » mais souffre « d'un déficit d'image dans les représentations des familles, des jeunes et de certains acteurs de l'éducation », « d'une méfiance réciproque entre jeunes et employeurs » ainsi que de « nombreux obstacles juridiques », estiment les inspecteurs.
Ceux-ci proposent donc en premier lieu de faciliter l'orientation vers cette filière qui permet d'alterner formation en milieu scolaire et en entreprise. Notant que, « malgré des politiques volontaristes (...), l'apprentissage n'a pas réussi à se construire une image de formation de qualité », ils préconisent de fixer des objectifs quantitatifs pour l'éducation nationale, de « sensibiliser les acteurs de l'orientation » ou encore de rendre obligatoire « une session de découverte de l'apprentissage » au collège (visites de centres de formation des apprentis, rencontres avec des apprentis etc.).
Autre proposition : adopter un nouveau mode de rémunération déterminé par « le niveau du cycle de formation » et non plus l'âge. Le rapport incite également à signaler à Pôle emploi les entreprises de plus de 250 salariés qui n'atteignent pas le seuil minimal d'alternants requis par la loi, qui pourraient alors être « accompagnées » dans le recrutement d'apprentis.
Les différentes inspections jugent par ailleurs nécessaire de « simplifier » le contrat de travail, par exemple en « alignant les modes de ruptures du contrat d'apprentissage sur celles du CDD ».
Le gouvernement, engagé dans une réforme du financement de l'apprentissage, souhaite développer cette filière et s'est fixé pour objectif 500 000 jeunes en apprentissage d'ici à 2017, pour lutter contre le chômage des moins de 25 ans. En 2013, le nombre de jeunes entrés en apprentissage dans le secteur marchand a reculé de près de 8 % à 273 094, une baisse dont s'est inquiété en février le Medef, accusant le gouvernement de décourager les entreprises.
(AFP)
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