Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux
Édition du mercredi 3 octobre 2007
Emploi

Un «contrat unique d'insertion» remplacerait notamment les contrats d'accompagnement dans l'emploi et les contrats d'avenir

Le président de la République a annoncé mardi à Dijon la mise en place d'un «contrat unique d'insertion». Ce dispositif est censé permettre la fusion de la dizaine de contrats aidés existants, dans les secteurs public (contrats d'accompagnement dans l'emploi et contrats d'avenir) et privé. A cette même occasion, le président a chargé Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives, d'organiser un «Grenelle de l'insertion», sans toutefois fixer de calendrier. Le président a également indiqué qu'il avait demandé à Martin Hirsch de «réfléchir à la fusion des minima sociaux et à la question du bouclier sanitaire». Il a déclaré à la presse: «Je lui ai demandé également de réfléchir à la fusion des minima sociaux et à la question du bouclier sanitaire (NDLR: qui doit permettre de fixer le maximum de dépenses de santé non remboursées pour les ménages modestes)», en plus de la mise en place du RSA. Parmi les minima sociaux, on trouve le RMI, mais aussi d'autres aides comme l'allocation de parent isolé (API) ou l'ASS (allocation spécifique de solidarité). Selon une étude de la direction des Direction de la recherche et des études (Drees) des ministères du Travail et des Solidarités, datant d'octobre 2006, le nombre d'allocataire de minima sociaux (RMI, API, ASS, etc.) atteignait 3,5 millions de personnes en 2005, soit 7,5% de la population des 20 ans et plus. Le président de la République se trouvait avec Martin Hirsch en Côte d'Or, l'un des premiers départements prêts à expérimenter le revenu de solidarité active (RSA), une idée lancée par l'ancien président d'Emmaüs. Ils ont visité ensemble la Société dijonaise d'assistance par le travail, qui emploie entre 160 et 180 personnes en contrats aidés (subventionnés par l'argent public) de deux ans.

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