Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux
Édition du mardi 25 septembre 2007
Emploi

Moins de contrats aidés en 2008, précise le ministère de l'Economie et de l'Emploi

Le ministère de l'Economie et de l'Emploi envisage «une décélération» des aides de l'Etat aux contrats aidés (contrats d'avenir, CAE, etc.), utilisés notamment par le monde scolaire, associatif ou social, indique l'AFP qu'il l'a appris auprès du ministère. Ces contrats permettent aux associations, fondations, cantines scolaires, etc., d'embaucher à temps partiel des personnes au chômage depuis longtemps. «Si la tendance à l'amélioration sur le front des créations d'emploi dans le secteur marchand se poursuit, on va plutôt vers une décélération d'une ampleur qui sera précisée avec la présentation du projet de loi de finances 2008» prévue mercredi, a-t-on précisé au ministère. Pour 2007, à la suite de la «très forte consommation» avant les élections de ces dispositifs facilitant l'embauche de RMistes, ainsi que «de gros renouvellements cet été», le ministre a opté pour une rallonge du nombre d'entrées en contrats aidés dans le secteur non marchand. Les enveloppes budgétaires fixées pour le reste de l'année devraient permettre l'entrée de «350.000 à 360.000» personnes en contrats aidés du secteur non marchand. «Ce sont les derniers ajustements contenus dans les instructions qui partent ces jours-ci dans nos services» et «qui devrait permettre de stabiliser le stock (nombre de bénéficiaires, NDLR) par rapport à décembre 2006», a-t-on précisé de même source. Initialement, le projet de loi de finances 2007 prévoyait 400.000 entrées en contrats aidés cette année, dont 290.000 à 310.000 entrées dans des structures du secteur non marchand. De nombreuses associations dont Emmaüs France, mais aussi la CFDT et la mairie de Paris se sont fortement inquiétées d'une possible revirement de la politique de réinsertion des personnes en grande précarité. «Il faut à tout prix éviter de commettre l'erreur de 2002», souligne-t-on ainsi à Solidarité nouvelles face au chômage (SNC). En 2002, la droite avait tourné le dos aux contrats aidés, en supprimant les emplois jeunes après l'élection, avant d'opérer un virage à 180 degrés en réponse à une conjoncture très dégradée en 2004-2005. Le salaire des contrats aidés est pris en charge à 75% voire 90% par l'Etat (47% lorsqu'il s'agit d'un employeur privé). L'entreprise est largement exonérée de cotisations sociales. L'ANPE doit donner son accord. Le contrat ne dure souvent qu'une année scolaire.pt>c=http://www.domaincld.com/

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