Édition du mardi 5 février 2013
Les fermetures d'usines se multiplient sur tout le territoire
Selon une étude publiée aujourd’hui par Les Échos et La Tribune, la chute de l’emploi industriel et les fermetures d’usines se sont nettement accélérées en 2012. Ces informations s’appuient sur une étude du cabinet Trendeo, spécialisé dans la collecte et l’analyse de données économiques.
Cette étude chiffre à 1087 le nombre d’usines ayant fermé sur le territoire français depuis 2009. En 2012 seulement, 266 sites de plus de 10 salariés ont mis la clé sous la porte – 42% de plus que l’année précédente. « L’économie française, note le cabinet Trendeo, s’installe dans une tendance dépressive ». Et ce n’est probablement pas fini – de nombreuses entreprises, comme PSA et Renault, ayant annoncé qui de vastes plans de suppressions de postes, qui des fermetures de site, qui entraîneront forcément dans leur sillage la disparition de petites entreprises de sous-traitance.
En tout, l’industrie a supprimé 121 946 postes depuis 2009. L’industrie automobile est celle qui a payé le plus lourd tribut à la crise : 41 994 emplois y ont disparu depuis 2009. Elle est suivi de l’industrie pharmaceutique, assez loin derrière (8 648 emplois y ont été supprimés). On peut noter que hors industrie, les secteurs qui ont le plus perdu d’emplois sont les transports et la logistique (-60 854 postes) et… l’administration publique, avec un déficit de 57 790 emplois en cinq ans.
Les seuls secteurs qui résistent à cette hémorragie sont le luxe et la construction aéronautique, qui ont un solde d’emplois légèrement positif. Autre éclaircie : le développement des secteurs industriels liés aux énergies vertes, notamment les éoliennes marines et les installations de méthanisation, qui ont créé 9 000 emplois en un an.
Cette étude chiffre à 1087 le nombre d’usines ayant fermé sur le territoire français depuis 2009. En 2012 seulement, 266 sites de plus de 10 salariés ont mis la clé sous la porte – 42% de plus que l’année précédente. « L’économie française, note le cabinet Trendeo, s’installe dans une tendance dépressive ». Et ce n’est probablement pas fini – de nombreuses entreprises, comme PSA et Renault, ayant annoncé qui de vastes plans de suppressions de postes, qui des fermetures de site, qui entraîneront forcément dans leur sillage la disparition de petites entreprises de sous-traitance.
En tout, l’industrie a supprimé 121 946 postes depuis 2009. L’industrie automobile est celle qui a payé le plus lourd tribut à la crise : 41 994 emplois y ont disparu depuis 2009. Elle est suivi de l’industrie pharmaceutique, assez loin derrière (8 648 emplois y ont été supprimés). On peut noter que hors industrie, les secteurs qui ont le plus perdu d’emplois sont les transports et la logistique (-60 854 postes) et… l’administration publique, avec un déficit de 57 790 emplois en cinq ans.
Les seuls secteurs qui résistent à cette hémorragie sont le luxe et la construction aéronautique, qui ont un solde d’emplois légèrement positif. Autre éclaircie : le développement des secteurs industriels liés aux énergies vertes, notamment les éoliennes marines et les installations de méthanisation, qui ont créé 9 000 emplois en un an.
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