Édition du jeudi 2 mai 2013
François Hollande annonce des mesures pour l'emploi dans les quartiers difficiles
En déplacement dans un quartier des Mureaux (Yvelines) – un de ces quartiers « où le chômage peut atteindre 40% chez les moins de 25 ans » – le président de la République a annoncé mardi dernier un train de mesures pour l’emploi.
Plusieurs pistes ont été détaillées par le chef de l’État dans le discours qu’il a prononcé au collège Jean-Vilar. En premier lieu, rétablir « le service public de l’emploi » dans les quartiers. « Le ministre de la ville, François Lamy, a voulu qu’il y ait une démultiplication des services publics dans les quartiers populaires », a rappelé François Hollande, qui annonce un « nouveau dispositif », avec « un local et des agents », de la façon la plus systématique possible. Une partie des 2000 nouveaux postes créés à Pôle emploi y seront consacrés.
Deuxième annonce : le gouvernement a décidé que « les clauses d’insertion allaient être généralisées à l’ensemble des marchés publics ». Cela signifie que les acheteurs publics devront introduire dans leurs appels d’offre un article exigeant qu’une partie de la main-d’Å“uvre des travaux à réaliser soit un public en insertion. Benoît Hamon, ministre délégué en charge de l’Économie sociale et solidaire, prépare un projet de loi en ce sens, a précisé le chef de l’État.
François Hollande est également revenu sur les emplois d’avenir, qui tardent à se développer au rythme souhaité par le gouvernement (100 000 en 2013). Le président a rappelé que ce dispositif visait « à former les jeunes » et non pas à seulement leur donner une première expérience. Il a reconnu que ce dispositif était « plus difficile » que celui des emplois jeunes. « Parce que nous allons chercher les jeunes qui sont le plus éloignés du marché du travail et parce que nous voulons leur apporter, grâce aux employeurs, une formation, une qualification. Et parce que ce sont des contrats qui peuvent atteindre deux ans, trois ans. » Le président a toutefois reconnu que ce choix était « difficile pour beaucoup de collectivités locales », à cause des « contraintes financières qui pèsent » sur elles.
Le chef de l’État a également rappelé que le ministre de la Ville avait lancé en octobre dernier l’idée d’une expérimentation sur les « emplois francs » dans une dizaine de collectivités : il s’agit « d’inverser la logique » des zones franches, dans lesquelles les entreprises sont exonérées de cotisations sociales sur les embauches, ce qui crée « des effets d’aubaine », selon le président. A l’inverse, avec les « emplois francs », c’est l’appartenance d’un jeune à un quartier difficile qui « donne à l’employeur qui l’embauchera une exonération de cotisations sociales ». L’expérimentation commencera dès le mois de juin.
Enfin, le président de la République a confirmé que « dès l’été », la banque publique d’investissement mettra en place « un fonds spécifique pour la création d’entreprises dans les quartiers », avec des prêts spécifiquement dédiés aux créateurs d’entreprises qui vivent dans les quartiers populaires.
Plusieurs pistes ont été détaillées par le chef de l’État dans le discours qu’il a prononcé au collège Jean-Vilar. En premier lieu, rétablir « le service public de l’emploi » dans les quartiers. « Le ministre de la ville, François Lamy, a voulu qu’il y ait une démultiplication des services publics dans les quartiers populaires », a rappelé François Hollande, qui annonce un « nouveau dispositif », avec « un local et des agents », de la façon la plus systématique possible. Une partie des 2000 nouveaux postes créés à Pôle emploi y seront consacrés.
Deuxième annonce : le gouvernement a décidé que « les clauses d’insertion allaient être généralisées à l’ensemble des marchés publics ». Cela signifie que les acheteurs publics devront introduire dans leurs appels d’offre un article exigeant qu’une partie de la main-d’Å“uvre des travaux à réaliser soit un public en insertion. Benoît Hamon, ministre délégué en charge de l’Économie sociale et solidaire, prépare un projet de loi en ce sens, a précisé le chef de l’État.
François Hollande est également revenu sur les emplois d’avenir, qui tardent à se développer au rythme souhaité par le gouvernement (100 000 en 2013). Le président a rappelé que ce dispositif visait « à former les jeunes » et non pas à seulement leur donner une première expérience. Il a reconnu que ce dispositif était « plus difficile » que celui des emplois jeunes. « Parce que nous allons chercher les jeunes qui sont le plus éloignés du marché du travail et parce que nous voulons leur apporter, grâce aux employeurs, une formation, une qualification. Et parce que ce sont des contrats qui peuvent atteindre deux ans, trois ans. » Le président a toutefois reconnu que ce choix était « difficile pour beaucoup de collectivités locales », à cause des « contraintes financières qui pèsent » sur elles.
Le chef de l’État a également rappelé que le ministre de la Ville avait lancé en octobre dernier l’idée d’une expérimentation sur les « emplois francs » dans une dizaine de collectivités : il s’agit « d’inverser la logique » des zones franches, dans lesquelles les entreprises sont exonérées de cotisations sociales sur les embauches, ce qui crée « des effets d’aubaine », selon le président. A l’inverse, avec les « emplois francs », c’est l’appartenance d’un jeune à un quartier difficile qui « donne à l’employeur qui l’embauchera une exonération de cotisations sociales ». L’expérimentation commencera dès le mois de juin.
Enfin, le président de la République a confirmé que « dès l’été », la banque publique d’investissement mettra en place « un fonds spécifique pour la création d’entreprises dans les quartiers », avec des prêts spécifiquement dédiés aux créateurs d’entreprises qui vivent dans les quartiers populaires.
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