Édition du mercredi 16 décembre 2015
Euro 2016 : déjà des retombées en termes d'emploi
La semaine dernière, mardi 8 décembre, trois ministères (emploi, ville et intérieur) ont élargi la liste des signataires de l'accord cadre national de partenariat « Pour que le Championnat d'Europe de football 2016 serve la croissance et l'emploi » (signé en juillet 2015). Parmi les nouveaux signataires, les secteurs de la sécurité privée, des industries hôtelières, des transports et de l’intérim, Cap emploi ainsi que les acteurs de l'insertion et des maisons de l'emploi, représentés par Alliance ville emploi.
Dans les dix villes qui accueilleront de quatre à sept matches suivant les cas, la préparation de ce championnat a déjà un impact sur l'emploi, et notamment pour les personnes qui en sont le plus éloignées. Alliance ville emploi a recensé les heures d'insertion que la construction des stades a d'ores et déjà générées grâce à l'intégration de clauses d'insertion dans ces marchés publics : 80 000 heures à Bordeaux, 30 000 heures à Lens Liévin (soit 7 000 de plus que prévu), ou encore 256 000 heures à Lyon (468 bénéficiaires).
D'autres clauses sont prévues pour les marchés d'animation, d'entretien et de sécurité des futures « fans zones ». Ce sera là encore le cas à Bordeaux, Lille, Lens-Liévin notamment. Cela doit représenter de nouvelles opportunités, notamment pour les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville. C'est ce que souligne l'accord signé la semaine dernière : « Neuf stades, sur les dix dans lesquels se dérouleront les compétitions, se situent à moins de 100 mètres d’un quartier de la politique de la ville ». Donc, « les signataires du présent accord s’engagent à porter une attention particulière à ces quartiers afin qu’ils bénéficient des opportunités d’emploi et de développement économique » . A Marseille, le Plan local pour l'insertion par l'emploi (Plie) travaille avec les entreprises du secteur sur ces recrutements, avec l'objectif qu'un emploi sur deux bénéficie à des habitants des quartiers prioritaires. Les exigences renforcées de sécurité suite aux attentats de novembre risquent peut-être de rendre cet objectif plus difficile à atteindre. Quoi qu'il en soit, dans toutes ces villes, les Plie, les Maisons de l'emploi mais aussi les missions locales ont déjà commencé à travailler avec les entreprises de la filière sécurité, celles du tourisme, pour profiter de cet événement. C'est d'ailleurs bien ce à quoi engage l'accord : les signataires « partagent les informations sur leurs besoins en emploi et formation des secteurs concernés, afin d’anticiper au mieux les réponses concrètes à apporter : diffusion des offres d’emploi, actions de formation avant le recrutement, accès à l’emploi des publics en insertion professionnelle, etc. ».
Dans les dix villes qui accueilleront de quatre à sept matches suivant les cas, la préparation de ce championnat a déjà un impact sur l'emploi, et notamment pour les personnes qui en sont le plus éloignées. Alliance ville emploi a recensé les heures d'insertion que la construction des stades a d'ores et déjà générées grâce à l'intégration de clauses d'insertion dans ces marchés publics : 80 000 heures à Bordeaux, 30 000 heures à Lens Liévin (soit 7 000 de plus que prévu), ou encore 256 000 heures à Lyon (468 bénéficiaires).
D'autres clauses sont prévues pour les marchés d'animation, d'entretien et de sécurité des futures « fans zones ». Ce sera là encore le cas à Bordeaux, Lille, Lens-Liévin notamment. Cela doit représenter de nouvelles opportunités, notamment pour les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville. C'est ce que souligne l'accord signé la semaine dernière : « Neuf stades, sur les dix dans lesquels se dérouleront les compétitions, se situent à moins de 100 mètres d’un quartier de la politique de la ville ». Donc, « les signataires du présent accord s’engagent à porter une attention particulière à ces quartiers afin qu’ils bénéficient des opportunités d’emploi et de développement économique » . A Marseille, le Plan local pour l'insertion par l'emploi (Plie) travaille avec les entreprises du secteur sur ces recrutements, avec l'objectif qu'un emploi sur deux bénéficie à des habitants des quartiers prioritaires. Les exigences renforcées de sécurité suite aux attentats de novembre risquent peut-être de rendre cet objectif plus difficile à atteindre. Quoi qu'il en soit, dans toutes ces villes, les Plie, les Maisons de l'emploi mais aussi les missions locales ont déjà commencé à travailler avec les entreprises de la filière sécurité, celles du tourisme, pour profiter de cet événement. C'est d'ailleurs bien ce à quoi engage l'accord : les signataires « partagent les informations sur leurs besoins en emploi et formation des secteurs concernés, afin d’anticiper au mieux les réponses concrètes à apporter : diffusion des offres d’emploi, actions de formation avant le recrutement, accès à l’emploi des publics en insertion professionnelle, etc. ».
E.S.
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