Édition du mercredi 12 mars 2014
Municipales : 20 000 femmes candidates de plus qu'en 2008
Le ministère de l’Intérieur a dévoilé hier le profil des candidats aux prochaines élections municipales. Premier constat : cette année, 20 000 femmes de plus qu'en 2008 sont candidates. Cette forte augmentation du nombre de candidates est la conséquence du changement de mode de scrutin, toutes les listes ayant l'obligation d'être paritaires dans les communes comptant 1 000 habitants et plus, alors que ce n'était le cas en 2008 que pour celles comptant 3 500 habitants et plus. Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les hommes continuent à fournir le plus gros bataillon des candidats (65%) contre 35 % de candidates.
Quant à l’âge moyen des candidats, il est de 50 ans. Le candidat le plus jeune est une femme qui aura 18 ans le 22 mars (veille du 1er tour) candidate au Mémont, un village du Doubs de quelque 300 habitants, le plus âgé est aussi une femme, centenaire celle-là (bientôt 103 ans), candidate à Marseille.
Hors Nouvelle-Calédonie, où le dépôt des listes ne sera clos qu'au 15 mars, on recense 928 901 candidats. C'est « trois fois plus qu'en 2008 (environ 270 000) mais cette évolution n'est pas significative, les déclarations de candidature étant devenues obligatoires dans toutes les communes. Pour les communes de 3 500 habitants et plus, où le mode de scrutin n'a pas été modifié, l'augmentation est de 12%, avec 9 630 candidats contre 8 578 en 2008 », estime le ministère.
Parmi les candidats, 2 743 sont des ressortissants étrangers de l'Union européenne. Viennent en tête les Portugais (752), suivis des Belges (406) et des Britanniques (389). 24 nationalités sont représentées, les moins nombreux étant les Lettons et Lituaniens (2 candidats chacun).
Selon la grille des nuances politiques (lire Maire info du 26 février), le ministère a constaté qu'il « y avait moins de listes de droite » qu'au précédent scrutin. Pour les villes de plus de 3 500 habitants, nombreux sont ceux qui préfèrent ne pas concourir sous l'étiquette de partis, à gauche comme à droite. Il y a ainsi 1 864 listes Divers Gauche (DVG) contre 1 430 en 2008 et 2 440 Divers droite (contre 2 109) en 2008. Toujours pour les communes de plus de 3 500 habitants, le ministère a recensé 537 listes FN contre 110 en 2008 mais souligne que 18 listes sont classées Extrême droite, le même nombre qu'en 2008, et dont certaines peuvent être revendiquées par le FN.
L'UMP a enregistré 555 listes, l'UDI 241, le MoDem 54, l'Union du Centre (investiture Alternative -MoDem et UDI) 52 et l'Union de la Droite (investiture UMP et UDI-MoDem) 569. En 2008 on comptait 1 378 listes de ce qui était alors la majorité présidentielle (UMP ou ayant le soutien officiel de l'UMP).
Pour ces municipales, le Parti socialiste seul a aligné 689 listes (848 en 2008), et 807 avec un autre parti de gauche. Il y a 126 listes communistes seules (212 en 2008), 339 listes Front de gauche, 55 listes Parti de gauche et 312 extrême gauche. Il y a enfin 140 listes EELV seules et 832 liste Divers (sans étiquettes, partis pirate, Chasse Pêche Nature...).
Quant à l’âge moyen des candidats, il est de 50 ans. Le candidat le plus jeune est une femme qui aura 18 ans le 22 mars (veille du 1er tour) candidate au Mémont, un village du Doubs de quelque 300 habitants, le plus âgé est aussi une femme, centenaire celle-là (bientôt 103 ans), candidate à Marseille.
Hors Nouvelle-Calédonie, où le dépôt des listes ne sera clos qu'au 15 mars, on recense 928 901 candidats. C'est « trois fois plus qu'en 2008 (environ 270 000) mais cette évolution n'est pas significative, les déclarations de candidature étant devenues obligatoires dans toutes les communes. Pour les communes de 3 500 habitants et plus, où le mode de scrutin n'a pas été modifié, l'augmentation est de 12%, avec 9 630 candidats contre 8 578 en 2008 », estime le ministère.
Parmi les candidats, 2 743 sont des ressortissants étrangers de l'Union européenne. Viennent en tête les Portugais (752), suivis des Belges (406) et des Britanniques (389). 24 nationalités sont représentées, les moins nombreux étant les Lettons et Lituaniens (2 candidats chacun).
Selon la grille des nuances politiques (lire Maire info du 26 février), le ministère a constaté qu'il « y avait moins de listes de droite » qu'au précédent scrutin. Pour les villes de plus de 3 500 habitants, nombreux sont ceux qui préfèrent ne pas concourir sous l'étiquette de partis, à gauche comme à droite. Il y a ainsi 1 864 listes Divers Gauche (DVG) contre 1 430 en 2008 et 2 440 Divers droite (contre 2 109) en 2008. Toujours pour les communes de plus de 3 500 habitants, le ministère a recensé 537 listes FN contre 110 en 2008 mais souligne que 18 listes sont classées Extrême droite, le même nombre qu'en 2008, et dont certaines peuvent être revendiquées par le FN.
L'UMP a enregistré 555 listes, l'UDI 241, le MoDem 54, l'Union du Centre (investiture Alternative -MoDem et UDI) 52 et l'Union de la Droite (investiture UMP et UDI-MoDem) 569. En 2008 on comptait 1 378 listes de ce qui était alors la majorité présidentielle (UMP ou ayant le soutien officiel de l'UMP).
Pour ces municipales, le Parti socialiste seul a aligné 689 listes (848 en 2008), et 807 avec un autre parti de gauche. Il y a 126 listes communistes seules (212 en 2008), 339 listes Front de gauche, 55 listes Parti de gauche et 312 extrême gauche. Il y a enfin 140 listes EELV seules et 832 liste Divers (sans étiquettes, partis pirate, Chasse Pêche Nature...).
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