Édition du mercredi 23 décembre 2015
Légère baisse de la dette publique, selon l'Insee
La dette publique de la France s'est établie à 2 103,2 milliards d'euros à la fin du troisième trimestre, en légère baisse par rapport au trimestre précédent, a annoncé ce matin l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Rapportée à la richesse nationale, cette dette, mesurée selon les critères de Maastricht, atteint 96,9 % du Produit intérieur brut (PIB), contre 97,6 % à la fin du deuxième trimestre.
Le ratio de la dette à la fin du troisième trimestre est donc supérieur à l'objectif affiché par le gouvernement français pour 2015 (96,3 %). Comparée à la fin du deuxième trimestre, la dette a diminué de 2,2 milliards d'euros, a précisé l'Insee dans un communiqué. La contribution de l'Etat à la dette a décru de 1,1 milliard d'euros sur la période.
Selon l'Insee, « cette baisse provient pour l'essentiel de la dette négociable à court terme », qui s'est établie en recul de 2 milliards d'euros.
Au troisième trimestre, la contribution à la dette des administrations publiques locales (Apul) a également diminué, de 1,6 milliard d'euros. En revanche, celle des administrations de sécurité sociale a augmenté faiblement, de 500 millions d'euros, surtout du fait de l'Unedic (+1,1 milliard), de la Cnaf (+900 millions) et de l'Acoss (+800 millions).
Par ailleurs la dette publique nette, qui tient compte de la trésorerie présente dans les caisses des administrations publiques, a enregistré une baisse plus faible sur le trimestre, de 1,4 milliard d'euros. Elle s'établit à 1 894,3 milliards d'euros, soit 87,3 % du PIB (contre 87,9 % au trimestre précédent).
L’Institut a aussi annoncé ce matin que la croissance du PIB avait atteint 0,3 % pendant cette même période après avoir stagné au trimestre précédent. Le pouvoir d’achat des ménages au troisième trimestre a ainsi rebondi de 0,9 % alors qu’il avait reculé de 0,3 % au trimestre précédent. Leur taux d’épargne a lui aussi augmenté, à 15,5 % de leur revenu brut disponible, contre 15 % au second trimestre. Mais tous les Français ne sont pas logés à la même enseigne. Parallèlement, en effet, le taux de pauvreté affiche une légère hausse en 2014. Toujours selon l’Insee, le taux de pauvreté s'établirait à 14,2 % de la population en France en 2014, soit une hausse de 0,2 point, après deux années consécutives de baisse. « La baisse des inégalités constatées en 2012 et 2013 ne se poursuivrait pas en 2014 », avance également cette estimation provisoire publiée ce matin. L'estimation définitive du taux de pauvreté de 2014 sera publiée en septembre 2016. (Avec AFP)
Accéder à l'étude sur la dette publique.
Le ratio de la dette à la fin du troisième trimestre est donc supérieur à l'objectif affiché par le gouvernement français pour 2015 (96,3 %). Comparée à la fin du deuxième trimestre, la dette a diminué de 2,2 milliards d'euros, a précisé l'Insee dans un communiqué. La contribution de l'Etat à la dette a décru de 1,1 milliard d'euros sur la période.
Selon l'Insee, « cette baisse provient pour l'essentiel de la dette négociable à court terme », qui s'est établie en recul de 2 milliards d'euros.
Au troisième trimestre, la contribution à la dette des administrations publiques locales (Apul) a également diminué, de 1,6 milliard d'euros. En revanche, celle des administrations de sécurité sociale a augmenté faiblement, de 500 millions d'euros, surtout du fait de l'Unedic (+1,1 milliard), de la Cnaf (+900 millions) et de l'Acoss (+800 millions).
Par ailleurs la dette publique nette, qui tient compte de la trésorerie présente dans les caisses des administrations publiques, a enregistré une baisse plus faible sur le trimestre, de 1,4 milliard d'euros. Elle s'établit à 1 894,3 milliards d'euros, soit 87,3 % du PIB (contre 87,9 % au trimestre précédent).
L’Institut a aussi annoncé ce matin que la croissance du PIB avait atteint 0,3 % pendant cette même période après avoir stagné au trimestre précédent. Le pouvoir d’achat des ménages au troisième trimestre a ainsi rebondi de 0,9 % alors qu’il avait reculé de 0,3 % au trimestre précédent. Leur taux d’épargne a lui aussi augmenté, à 15,5 % de leur revenu brut disponible, contre 15 % au second trimestre. Mais tous les Français ne sont pas logés à la même enseigne. Parallèlement, en effet, le taux de pauvreté affiche une légère hausse en 2014. Toujours selon l’Insee, le taux de pauvreté s'établirait à 14,2 % de la population en France en 2014, soit une hausse de 0,2 point, après deux années consécutives de baisse. « La baisse des inégalités constatées en 2012 et 2013 ne se poursuivrait pas en 2014 », avance également cette estimation provisoire publiée ce matin. L'estimation définitive du taux de pauvreté de 2014 sera publiée en septembre 2016. (Avec AFP)
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