Édition du vendredi 13 décembre 2013
Les cadres dans les grandes villes, les ouvriers dans les petites villes et à la campagne
Plus de six cadres sur dix travaillent dans les très grandes aires urbaines de plus de 500 000 habitants, tandis que les ouvriers sont surreprésentés dans les petites aires urbaines ou les communes isolées, indique la dernière étude de l’Insee sur les métiers et les territoires, publiée hier.
A elle seule, l’Île-de-France concentre plus du tiers (35 %) des cadres du pays, et plus de la moitié (54 %) des professionnels de l’information et de la communication. Les ingénieurs de l’informatique ou des télécoms y sont également surreprésentés par rapport au reste du territoire, mais ceux-ci sont également « particulièrement présents dans les zones de Lannion (télécommunications), Niort (sociétés d’assurance qui emploient de nombreux informaticiens), Grenoble ou encore Cannes-Antibes avec Sofia-Antipolis », détaille l’Insee.
Les ouvriers industriels sont concentrés en majorité dans le nord et l’ouest de la France, et essentiellement en dehors des grandes villes : 42 % des ouvriers peu qualifiés et 37 % des ouvriers qualifiés sont localisés dans les petites aires urbaines et les communes isolées, ou bien dans les aires urbaines de moins de 100 000 habitants.
A l’inverse, les métiers de la filière agro-alimentaire (agriculteurs, éleveurs, ouvriers des industries de transformation, bouchers-charcutiers, boulangers) sont surreprésentés dans le Limousin, l’Auvergne et la Basse-Normandie. « Ces métiers sont également plus fréquents en Bretagne : la proportion d’ouvriers non qualifiés des industries de process (transformation) y est deux fois plus forte que dans le reste de la France », poursuit l’étude. On se souvient d’ailleurs des difficultés éprouvées par le secteur, avec des suppressions d’emplois aux abattoirs Gad, chez les volaillers Doux et Tilly-Sabco, à l’origine des mouvements de contestation dans la région (lire Maire info du 28 octobre).
Enfin, les métiers liés à l’économie résidentielle, c’est-à-dire celle qui est tournée vers les besoins de la population locale mais aussi le tourisme « sont davantage présents dans les régions du sud de la France (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse, Languedoc-Roussillon, Aquitaine) et dans les régions d’outre-mer ». Il s’agit en particulier de certains métiers du commerce (caissiers et commerçants indépendants), des métiers de soins aux personnes, des patrons et cadres d’hôtels, cafés, restaurants, d’ouvriers du bâtiment et des employés administratifs de la fonction publique.
Télécharger l’étude de l’Insee sur les métiers dans les territoires.
A elle seule, l’Île-de-France concentre plus du tiers (35 %) des cadres du pays, et plus de la moitié (54 %) des professionnels de l’information et de la communication. Les ingénieurs de l’informatique ou des télécoms y sont également surreprésentés par rapport au reste du territoire, mais ceux-ci sont également « particulièrement présents dans les zones de Lannion (télécommunications), Niort (sociétés d’assurance qui emploient de nombreux informaticiens), Grenoble ou encore Cannes-Antibes avec Sofia-Antipolis », détaille l’Insee.
Les ouvriers industriels sont concentrés en majorité dans le nord et l’ouest de la France, et essentiellement en dehors des grandes villes : 42 % des ouvriers peu qualifiés et 37 % des ouvriers qualifiés sont localisés dans les petites aires urbaines et les communes isolées, ou bien dans les aires urbaines de moins de 100 000 habitants.
A l’inverse, les métiers de la filière agro-alimentaire (agriculteurs, éleveurs, ouvriers des industries de transformation, bouchers-charcutiers, boulangers) sont surreprésentés dans le Limousin, l’Auvergne et la Basse-Normandie. « Ces métiers sont également plus fréquents en Bretagne : la proportion d’ouvriers non qualifiés des industries de process (transformation) y est deux fois plus forte que dans le reste de la France », poursuit l’étude. On se souvient d’ailleurs des difficultés éprouvées par le secteur, avec des suppressions d’emplois aux abattoirs Gad, chez les volaillers Doux et Tilly-Sabco, à l’origine des mouvements de contestation dans la région (lire Maire info du 28 octobre).
Enfin, les métiers liés à l’économie résidentielle, c’est-à-dire celle qui est tournée vers les besoins de la population locale mais aussi le tourisme « sont davantage présents dans les régions du sud de la France (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse, Languedoc-Roussillon, Aquitaine) et dans les régions d’outre-mer ». Il s’agit en particulier de certains métiers du commerce (caissiers et commerçants indépendants), des métiers de soins aux personnes, des patrons et cadres d’hôtels, cafés, restaurants, d’ouvriers du bâtiment et des employés administratifs de la fonction publique.
Télécharger l’étude de l’Insee sur les métiers dans les territoires.
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