Édition du jeudi 17 octobre 2013
Le gouvernement propose un « pacte d'avenir » Ã la Bretagne
Le Premier ministre a dévoilé hier toute une série de mesures d’urgence, dont une aide financière à la filière agroalimentaire, et d'actions « plus durables » pour tenter de résoudre la crise bretonne. A l'issue d'une réunion « d'urgence » tenue à Matignon, à laquelle ont participé une douzaine de ministres, Jean-Marc Ayrault a annoncé un « pacte d’avenir » pour la Bretagne, qui vit depuis plusieurs mois au rythme des fermetures de sites et des manifestations d'agriculteurs.
Même si la Bretagne est « dynamique et dispose d'immenses atouts », elle « connaît aujourd'hui des difficultés particulières qui se traduisent par beaucoup de souffrance », a reconnu Jean-Marc Ayrault, évoquant des « milliers d'emplois menacés ». Parmi les mesures d'urgence, le Premier ministre a annoncé le déblocage de 15 millions d'euros pour venir en aide à la filière agroalimentaire.
Il s'est aussi engagé à favoriser la cession de l'abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau à la communauté de communes de Landivisiau (Finistère). Les salariés victimes de fermetures d’entreprises se verront en outre proposer « un contrat de sécurisation professionnelle renforcé qui garantit le maintien de 97% du salaire net pendant une année », a annoncé Jean-Marc Ayrault. Ces salariés feront aussi l'objet d'un accompagnement renforcé et d'un « volet formation ».
Le Premier ministre a aussi évoqué l’écotaxe poids lourds, contre laquelle protestent les milieux économiques bretons, assurant que cette question serait « traitée avec une attention particulière parce que la situation de la Bretagne doit être prise en compte » et « qu’elle le sera ».
« L'Etat a déjà accordé une réduction de 50% du montant de cette écotaxe et exclu du réseau taxé la route nationale 164 qui est l'axe vital de la région pour le secteur agroalimentaire », a rappelé Jean-Marc Ayrault. Il a aussi précisé que les véhicules agricoles ou affectés à la collecte de lait seraient exonérés de cette taxe. Le Premier ministre a annoncé que le préfet de région engagerait une concertation pour identifier « toutes les situations spécifiques » liées à cette écotaxe.
Le suivi de ces mesures sera assuré par Gilles Ricono, jusqu'ici directeur de cabinet du ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, et qui va rejoindre le cabinet du Premier ministre. Une « mission d'appui » sur le terrain sera composée de hauts-fonctionnaires spécialisés dans le développement agricole, le reclassement des salariés et l'accompagnement économique des entreprises.
A plus long terme, Jean-Marc Ayrault a assuré qu'environ 100 millions d'euros seraient investis entre 2014 et 2020 pour développer les transports, en particulier la « deux fois deux voies très attendue de la RN 164 ».
Pour soutenir les entreprises qui connaîtraient des difficultés de trésorerie, la Banque publique d'investissement (BPI) va aussi « renforcer son action en Bretagne dans les semaines à venir ». La BPI et le Programme d'investissements d'avenir concourent déjà au total au développement économique de la région à hauteur d'environ 1 milliard d'euros.
Même si la Bretagne est « dynamique et dispose d'immenses atouts », elle « connaît aujourd'hui des difficultés particulières qui se traduisent par beaucoup de souffrance », a reconnu Jean-Marc Ayrault, évoquant des « milliers d'emplois menacés ». Parmi les mesures d'urgence, le Premier ministre a annoncé le déblocage de 15 millions d'euros pour venir en aide à la filière agroalimentaire.
Il s'est aussi engagé à favoriser la cession de l'abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau à la communauté de communes de Landivisiau (Finistère). Les salariés victimes de fermetures d’entreprises se verront en outre proposer « un contrat de sécurisation professionnelle renforcé qui garantit le maintien de 97% du salaire net pendant une année », a annoncé Jean-Marc Ayrault. Ces salariés feront aussi l'objet d'un accompagnement renforcé et d'un « volet formation ».
Le Premier ministre a aussi évoqué l’écotaxe poids lourds, contre laquelle protestent les milieux économiques bretons, assurant que cette question serait « traitée avec une attention particulière parce que la situation de la Bretagne doit être prise en compte » et « qu’elle le sera ».
« L'Etat a déjà accordé une réduction de 50% du montant de cette écotaxe et exclu du réseau taxé la route nationale 164 qui est l'axe vital de la région pour le secteur agroalimentaire », a rappelé Jean-Marc Ayrault. Il a aussi précisé que les véhicules agricoles ou affectés à la collecte de lait seraient exonérés de cette taxe. Le Premier ministre a annoncé que le préfet de région engagerait une concertation pour identifier « toutes les situations spécifiques » liées à cette écotaxe.
Le suivi de ces mesures sera assuré par Gilles Ricono, jusqu'ici directeur de cabinet du ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, et qui va rejoindre le cabinet du Premier ministre. Une « mission d'appui » sur le terrain sera composée de hauts-fonctionnaires spécialisés dans le développement agricole, le reclassement des salariés et l'accompagnement économique des entreprises.
A plus long terme, Jean-Marc Ayrault a assuré qu'environ 100 millions d'euros seraient investis entre 2014 et 2020 pour développer les transports, en particulier la « deux fois deux voies très attendue de la RN 164 ».
Pour soutenir les entreprises qui connaîtraient des difficultés de trésorerie, la Banque publique d'investissement (BPI) va aussi « renforcer son action en Bretagne dans les semaines à venir ». La BPI et le Programme d'investissements d'avenir concourent déjà au total au développement économique de la région à hauteur d'environ 1 milliard d'euros.
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