Édition du mercredi 18 février 2015
L'emploi a progressé entre 1982 et 2011 en France, mais pas partout
Dans un contexte où les chiffres du chômage restent desespérement à la hausse depuis plusieurs années, l’étude que l’Insee vient de publier sur les mutations de l’emploi en France entre 1982 et 2011 apportera peut-être une lueur d’espoir, en tout cas un éclairage intéressant. Entre 1982 et 2011, en France métropolitaine, l’emploi a progressé de plus de 20 %, indique l’Insee. Oui mais voilà, cette progression n’a pas concerné tous les territoires : dans environ un quart des 304 zones d’emploi recensées, l’emploi y a même diminué alors qu’il progressait d’au moins de 30 % dans un autre quart. L’explication de ces disparités n’est guère une surprise. Les territoires qui perdent de l’emploi se situent plutôt au Nord-Est et dans le Massif central, des régions où les activités industrielles et agricoles étaient encore très présentes il y a 30 ans. A l’inverse, les territoires où le nombre d’emplois progresse le plus sont situés pour la plupart au Sud-Est, à l’Ouest ainsi qu’en Ile-de-France. La région francilienne ne compte cependant que 9 des 76 zones d’emploi affichant les plus fortes croissances.
L’Insee étudie également l’évolution des emplois selon qu’il s’agit d’activités présentielles, liées à la présence de population, et activités productives.
En France métropolitaine, « entre 1982 et 2011, les effectifs des activités productives ont diminué ( - 6 %), tandis que ceux de la sphère présentielle ont augmenté fortement (+42 %) », constate l’institut. En 2011, les activités présentielles représentaient 65 % de l’emploi total, contre 56 % en 1982. Les effectifs de cette sphère ont augmenté dans toutes les zones d’emploi, mais à des rythmes différents. L’augmentation a été évidemeent moins rapide dans les zones perdant des habitants que dans celles en forte croissance démographique. L’éude cite l’exemple des zones d’emploi de Montpellier ou du Genevois français où la population a augmenté de près de 70 % en 30 ans et où le nombre d’emplois présentiels a été multiplié par deux.
L’étude rappelle également qu’en trente ans, « les fonctions exercées au sein de l’économie productive ont radicalement changé de nature ». Les effectifs ont ainsi été divisés par deux dans l’industrie et l’agriculture, avec pour conséquence un effondrement de l’emploi dans les zones de production industrielle : - 72 % à Longwy et Lunéville et – 65 % à Maubeuge. A l’inverse, l’effectif des fonctions de production abstraite (conception-recherche, prestations intellectuelles, etc) et des fonctions de gestion et d’intermédiation est en très forte progression (+ 47 %).
Télécharger l’étude de l’Insee.
L’Insee étudie également l’évolution des emplois selon qu’il s’agit d’activités présentielles, liées à la présence de population, et activités productives.
En France métropolitaine, « entre 1982 et 2011, les effectifs des activités productives ont diminué ( - 6 %), tandis que ceux de la sphère présentielle ont augmenté fortement (+42 %) », constate l’institut. En 2011, les activités présentielles représentaient 65 % de l’emploi total, contre 56 % en 1982. Les effectifs de cette sphère ont augmenté dans toutes les zones d’emploi, mais à des rythmes différents. L’augmentation a été évidemeent moins rapide dans les zones perdant des habitants que dans celles en forte croissance démographique. L’éude cite l’exemple des zones d’emploi de Montpellier ou du Genevois français où la population a augmenté de près de 70 % en 30 ans et où le nombre d’emplois présentiels a été multiplié par deux.
L’étude rappelle également qu’en trente ans, « les fonctions exercées au sein de l’économie productive ont radicalement changé de nature ». Les effectifs ont ainsi été divisés par deux dans l’industrie et l’agriculture, avec pour conséquence un effondrement de l’emploi dans les zones de production industrielle : - 72 % à Longwy et Lunéville et – 65 % à Maubeuge. A l’inverse, l’effectif des fonctions de production abstraite (conception-recherche, prestations intellectuelles, etc) et des fonctions de gestion et d’intermédiation est en très forte progression (+ 47 %).
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