Édition du vendredi 8 novembre 2002
Les conditions de désengagement de Vivendi Universal (VU) de l'ex-Compagnie générale des eaux (CGE)
Vivendi Universal (VU), qui a annoncé jeudi son objectif de céder totalement le capital de sa filiale Vivendi Environnement (VE) avant fin 2004, soldera en six étapes son désengagement progressif de l'ex-Compagnie générale des eaux (CGE).
Leader mondial de l'eau au coude-à-coude avec son concurrent français Suez (Lyonnaise des eaux), la société VE avait été créée fin 1999 afin de rassembler les activités historiques dans l'eau, la propreté, l'énergie et les transports de la CGE, née en 1853 et devenue Vivendi en 1998.
Avant que le français Vivendi ne fusionne avec le nord-américain Universal fin 2000 pour devenir un géant mondial des médias, la participation de 100% de Vivendi dans VE avait été diluée et réduite à 72% en juillet 2000, lors de l'introduction en bourse de VE organisée avec une augmentation de capital.
Dans un second temps, VU a cédé 9% de VE en décembre 2001. Sa participation est ainsi tombée à 63%, quelques jours avant que VU n'achète les activités de divertissement d'USA Networks, au terme d'une année de boulimie d'acquisitions.
La troisième étape du désengagement a eu lieu en juin 2002 quand VU, à court de liquidités et étranglé par sa dette, a cédé dans l'urgence 15,5% du capital de VE, sa part tombant à 47,5%.
En juillet 2002, une augmentation de capital de VE diluait encore la participation de sa maison mère, qui descendait à 40,8%.
Au cours de la cinquième étape, qui n'est pas encore jouée, VU vendra de gré à gré à des investisseurs la moitié de sa participation actuelle dans le capital de VE.
Ces investisseurs seront obligés d'acheter la moitié restante avant fin décembre 2004, étape ultime du désengagement de VU.
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