Édition du vendredi 7 décembre 2012
Pour Arnaud Montebourg, les pôles de compétitivité doivent devenir des « usines à produits d'avenir »
Les pôles de compétitivité doivent se concentrer sur leurs « retombées économiques » pour devenir des « usines à produits d’avenir », plutôt que des usines à projets, ont déclaré mardi dans un communiqué conjoint Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique. Les deux ministres, accompagnés de leur collègue de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, ont présenté mardi dernier une feuille de route en ce sens à l’occasion de la 11e journée des pôles de compétitivité, organisée au ministère.
« Les pôles doivent s’organiser pour mieux convertir leur projets de recherche et développement en programmes industriels », a exhorté Arnaud Montebourg, ce qui passe notamment par « une plus étroite collaboration avec les filières industrielles du Conseil national de l’industrie ».
« Les régions seront fortement impliquées dans la gouvernance de cette politique », a ajouté le ministre du Redressement productif, secondé par Geneviève Fioraso qui a affirmé que « le rôle des collectivités territoriales est central ». En 2011, les pôles ont bénéficié de 109 millions d'euros d’intentions de cofinancement des collectivités territoriales, pour leurs projets de recherche et développement.
Les pôles de compétitivité associent grands groupes, laboratoires de recherche, PME et investisseurs. Créés en 2005, ils ont bénéficié d’1,5 milliard d’aides publiques sur la période 2009-2012. Mais l’efficacité de ces fonds est pénalisée par leur « saupoudrage » et leur « dispersion », juge une étude de l’Institut de l’entreprise parue mardi également. L’étude appelle à une concentration des 71 pôles français, et préconise de n’en conserver que 10 ou 15 pour que « l’Etat concentre son financement sur quelques technologies d’avenir ». Aujourd'hui, les pôles représentent 1,5% des brevets, 4,5% des dépenses de recherche et développement et 5% des créations d'entreprises innovantes, estime l’étude : « La clef du succès réside dans la capacité à transformer rapidement ces innovations technologiques en innovations commerciales ».
Télécharger le rapport de l’Institut de l’entreprise.
« Les pôles doivent s’organiser pour mieux convertir leur projets de recherche et développement en programmes industriels », a exhorté Arnaud Montebourg, ce qui passe notamment par « une plus étroite collaboration avec les filières industrielles du Conseil national de l’industrie ».
« Les régions seront fortement impliquées dans la gouvernance de cette politique », a ajouté le ministre du Redressement productif, secondé par Geneviève Fioraso qui a affirmé que « le rôle des collectivités territoriales est central ». En 2011, les pôles ont bénéficié de 109 millions d'euros d’intentions de cofinancement des collectivités territoriales, pour leurs projets de recherche et développement.
Les pôles de compétitivité associent grands groupes, laboratoires de recherche, PME et investisseurs. Créés en 2005, ils ont bénéficié d’1,5 milliard d’aides publiques sur la période 2009-2012. Mais l’efficacité de ces fonds est pénalisée par leur « saupoudrage » et leur « dispersion », juge une étude de l’Institut de l’entreprise parue mardi également. L’étude appelle à une concentration des 71 pôles français, et préconise de n’en conserver que 10 ou 15 pour que « l’Etat concentre son financement sur quelques technologies d’avenir ». Aujourd'hui, les pôles représentent 1,5% des brevets, 4,5% des dépenses de recherche et développement et 5% des créations d'entreprises innovantes, estime l’étude : « La clef du succès réside dans la capacité à transformer rapidement ces innovations technologiques en innovations commerciales ».
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