Édition du lundi 15 octobre 2012
La nouvelle banque publique des PME françaises dévoilée mercredi
Le gouvernement dévoilera mercredi en Conseil des ministres l'architecture de la future Banque publique d'investissement (BPI), qui devrait disposer d'une « force de frappe » de 35 à 40 milliards d'euros pour financer les petites et moyennes entreprises prometteuses.
Ce nouveau bras armé de la politique économique regroupera les activités d'Oséo, l'actuelle banque publique de financement des PME et de l'innovation, du Fonds stratégique d'investissement (FSI) qui prend des participations dans des entreprises françaises stratégiques et de CDC Entreprises, filiale de la Caisse des dépôts.
Sa capacité d'engagement ou « force de frappe » serait d'un ordre de grandeur de 35 à 40 milliards d’euros. Ce volume d'engagements pourra être pris sous forme soit de prêts, soit de prises de participations, soit de garanties.
La « force de frappe » inclut des sommes déjà investies ou prêtées qui, au fil des ans, doivent être remises en circulation. Par exemple, l’aide apportée en fonds propres par Oséo sera réduite mais elle devrait permettre de crédibiliser les dossiers des entreprises afin d’attirer des financements privés beaucoup plus élevés.
La BPI sera détenue à parts égales par l'Etat et la Caisse des dépôts. Elle devrait à terme intégrer Ubifrance qui accompagne les entreprises à l'exportation.
Les régions sont appelées à y jouer un rôle central, mais celles-ci craignent de ne pas obtenir le pouvoir décisionnel promis par le président François Hollande. Elles présideront le conseil d’orientation de la BPI, mais « ceux qui vont piloter le conseil d’administration ne sont pas dans le conseil d’orientation, il n’y aura pas de dialogue » entre régions et Etat, a déploré jeudi Alain Rousset, président de l’Assemblée des régions de France (ARF).
La présidence du conseil d’administration a échappé aux régions qui n’auront « que deux représentants sur cinq » administrateurs.
La BPI sera présidée par Jean-Pierre Jouyet, directeur général de la CDC, qui n'aura pas de fonctions exécutives.
Anne Lauvergeon, ex-dirigeante d'Areva, Louis Gallois, ancien président d'EADS qui doit remettre à Matignon un rapport sur la compétitivité début novembre, et Dominique Marcel, PDG de la Compagnie des Alpes, sont les plus cités pour le poste de directeur général.
Ce nouveau bras armé de la politique économique regroupera les activités d'Oséo, l'actuelle banque publique de financement des PME et de l'innovation, du Fonds stratégique d'investissement (FSI) qui prend des participations dans des entreprises françaises stratégiques et de CDC Entreprises, filiale de la Caisse des dépôts.
Sa capacité d'engagement ou « force de frappe » serait d'un ordre de grandeur de 35 à 40 milliards d’euros. Ce volume d'engagements pourra être pris sous forme soit de prêts, soit de prises de participations, soit de garanties.
La « force de frappe » inclut des sommes déjà investies ou prêtées qui, au fil des ans, doivent être remises en circulation. Par exemple, l’aide apportée en fonds propres par Oséo sera réduite mais elle devrait permettre de crédibiliser les dossiers des entreprises afin d’attirer des financements privés beaucoup plus élevés.
La BPI sera détenue à parts égales par l'Etat et la Caisse des dépôts. Elle devrait à terme intégrer Ubifrance qui accompagne les entreprises à l'exportation.
Les régions sont appelées à y jouer un rôle central, mais celles-ci craignent de ne pas obtenir le pouvoir décisionnel promis par le président François Hollande. Elles présideront le conseil d’orientation de la BPI, mais « ceux qui vont piloter le conseil d’administration ne sont pas dans le conseil d’orientation, il n’y aura pas de dialogue » entre régions et Etat, a déploré jeudi Alain Rousset, président de l’Assemblée des régions de France (ARF).
La présidence du conseil d’administration a échappé aux régions qui n’auront « que deux représentants sur cinq » administrateurs.
La BPI sera présidée par Jean-Pierre Jouyet, directeur général de la CDC, qui n'aura pas de fonctions exécutives.
Anne Lauvergeon, ex-dirigeante d'Areva, Louis Gallois, ancien président d'EADS qui doit remettre à Matignon un rapport sur la compétitivité début novembre, et Dominique Marcel, PDG de la Compagnie des Alpes, sont les plus cités pour le poste de directeur général.
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