Édition du mercredi 5 mars 2008
Où en est la mise en place des «cartes bruit» dans les grandes villes?
Dans la dernière édition de sa lettre hebdomadaire, lAssociation des maires des grandes villes de France (AMGVF) présente les résultats dune enquête quelle a menée en partenariat avec le Centre dinformation et de documentation sur le bruit (CIDB), sur la mise en oeuvre de la directive européenne du 25 juin 2002 (2002/49/CE) et notamment sur le «Plan de prévention du bruit dans lenvironnement» (PPBE).
Sagissant des «Plans de prévention du bruit dans lenvironnement» que doivent élaborer les communes, les membres de lAMGVF sont dans une phase détude et danalyse, la réalisation des plans nétant, le plus souvent, pas prévue avant le deuxième semestre de lannée 2008. Les acteurs en charge délaborer les plans soulignent «un décalage entre le territoire pertinent en matière de bruit et le périmètre administratif, la mise en avant de points noirs du bruit dont le traitement est du ressort des services de lEtat, la nécessité dune concertation élargie et multi-acteurs (collectivités territoriales à différents échelons, services de lEtat, gestionnaires dinfrastructures -RFF, DGAC, dhambres de commerce, population).»
Lenquête révèle aussi que plusieurs conseils généraux réalisent, en maîtrise douvrage déléguée, la cartographie du bruit pour les communes ou les EPCI, dans une démarche mutualisée. De plus, dans la plupart des cas, la cartographie nest pas réalisée en interne, mais par des bureaux détudes spécialisés mais avec un prix variant du simple au double pour des collectivités équivalentes en taille et en population.
Autre point marquant de cette enquête, les populations peuvent ou pourront consulter les informations relatives sur Internet puisque les «collectivités ont mis les informations en ligne sur leur site Internet, ou envisagent de le faire dès quelles seront disponibles et exploitables».
Si par rapport à un premier constat réalisé en 2006 par lAMGVF et le CIDB, «les difficultés de communication entre collectivités, services de lEtat, organismes publics, etc, sont moins importantes. Il nen reste pas moins que certaines structures tardent à répondre et transmettent parfois les données anciennes, difficilement exploitables».
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