Édition du mardi 2 janvier 2018
Un décret valide le droit d'expérimentation donné aux préfets
Un décret publié au Journal officiel du 31 décembre ouvre la possibilité aux préfets de déroger à certaines normes réglementaires « pour un motif d’intérêt général ». Mais ce nouveau droit n’est toutefois pas accordé de façon définitive et à tous les préfets, le texte du ministre de l’Intérieur précisant qu’il s’agit « d’évaluer, par la voie d’une expérimentation conduite pendant deux ans, l’intérêt de reconnaître au préfet la faculté de déroger à certaines dispositions réglementaires pour un motif d’intérêt général et à apprécier la pertinence de celles-ci ».
La mesure avait été annoncée par le ministre de l’Intérieur en septembre dernier dans la feuille de route qu’il avait adressée aux préfets. Gérard Collomb, qui envisageait alors de limiter l’expérience à une région et sur un an, en a un peu élargi le périmètre. Le décret publié fin décembre ouvre en effet ce droit à l’expérimentation pendant deux ans aux préfets de deux régions (Pays-de-la-Loire et Bourgogne-Franche-Comté) et de quatre départements (Lot, Bas-Rhin, Haut-Rin et Creuse) de métropole ainsi qu’aux préfets de Mayotte, de Saint-Barthélemy et Saint-Martin.
A titre expérimental, les préfets pourront déroger à la réglementation « afin de tenir compte des circonstances locales et dans le but d’alléger les démarches administratives, de réduire les délais de procédure ou de favoriser l’accès aux aides publiques » notamment en matière de concours financiers en faveur des associations et des collectivités territoriales ; d’aménagement du territoire et de politique de la ville ; d’environnement ; de logement et d’urbanisme ou encore d’activité écnomique ou de protection du patrimoine culturel.
Avant d’arrêter leur décision, les préfets devront s’assurer que la dérogation projetée répond à quatre conditions : motif d’intérêt général et existence de circonstances locales ; allégement des démarches administratives ; compatibilité avec les engagements européens et internationaux de la France ; absence d’atteinte aux intérêts de la défense ou à la sécurité des personnes et des biens.
Dans les deux mois précédant la fin de l’expérimentation, les préfets devront remettre leur rapport, selon les cas, au ministre de l’Intérieur ou à celui des Outre-Mer.
Le gouvernement a aussi annoncé son intention de faire évoluer le droit à l’expérimentation pour les collectivités. Mais cette évolution nécessite, elle, une révision de la Constitution. C’est ce qu’a rappelé le chef de l’Etat lors du dernier Congrès des maires où il a fait part de son souhait de modifier l’article 72 de la Constitution pour « permettre aux collectivités de pérenniser une expérimentation réussie sans qu’elle ait vocation à être généralisée sur tout le territoire ».
Télécharger le décret.
La mesure avait été annoncée par le ministre de l’Intérieur en septembre dernier dans la feuille de route qu’il avait adressée aux préfets. Gérard Collomb, qui envisageait alors de limiter l’expérience à une région et sur un an, en a un peu élargi le périmètre. Le décret publié fin décembre ouvre en effet ce droit à l’expérimentation pendant deux ans aux préfets de deux régions (Pays-de-la-Loire et Bourgogne-Franche-Comté) et de quatre départements (Lot, Bas-Rhin, Haut-Rin et Creuse) de métropole ainsi qu’aux préfets de Mayotte, de Saint-Barthélemy et Saint-Martin.
A titre expérimental, les préfets pourront déroger à la réglementation « afin de tenir compte des circonstances locales et dans le but d’alléger les démarches administratives, de réduire les délais de procédure ou de favoriser l’accès aux aides publiques » notamment en matière de concours financiers en faveur des associations et des collectivités territoriales ; d’aménagement du territoire et de politique de la ville ; d’environnement ; de logement et d’urbanisme ou encore d’activité écnomique ou de protection du patrimoine culturel.
Avant d’arrêter leur décision, les préfets devront s’assurer que la dérogation projetée répond à quatre conditions : motif d’intérêt général et existence de circonstances locales ; allégement des démarches administratives ; compatibilité avec les engagements européens et internationaux de la France ; absence d’atteinte aux intérêts de la défense ou à la sécurité des personnes et des biens.
Dans les deux mois précédant la fin de l’expérimentation, les préfets devront remettre leur rapport, selon les cas, au ministre de l’Intérieur ou à celui des Outre-Mer.
Le gouvernement a aussi annoncé son intention de faire évoluer le droit à l’expérimentation pour les collectivités. Mais cette évolution nécessite, elle, une révision de la Constitution. C’est ce qu’a rappelé le chef de l’Etat lors du dernier Congrès des maires où il a fait part de son souhait de modifier l’article 72 de la Constitution pour « permettre aux collectivités de pérenniser une expérimentation réussie sans qu’elle ait vocation à être généralisée sur tout le territoire ».
C.N.
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